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La nouvelle BD d'Emma étrille la parentalité positive

Dessinatrice et informaticienne, elle a fait connaître le concept de charge mentale. Elle s'attaque désormais à l’éducation 100% zéro sanction

Son dessin sert un propos critique qui mêle politique et sociétal. © Cyrille Choupas

13 octobre 2023 à 16:25

Temps de lecture : 1 min

Portrait » On lui doit la démocratisation de la charge mentale, un concept défini dans les ­années 1980 par la sociologue ­Monique Haicault et revenu au premier plan à la faveur du renouveau féministe contemporain. En publiant sur son blog Emmaclit sa BD intitulée Fallait demander, en 2017, Emma a mis en lumière le fardeau de la double peine, la conciliation épuisante entre vies professionnelle et familiale, la répartition inégale des tâches domestiques dans le couple hétéro.

Alerte salutaire, gain de popularité fulgurant. Emma est une voix féministe qui compte, en France comme ailleurs; son compte Facebook affiche plus de 400'000 abonnés, 140'000 sur Instagram. «La bande dessinée ne me passionne pas plus que ça», confie pourtant Emma avec la franchise de celle qui se donne avant tout pour mission de «faire le job». Servir un propos politique, de plus en plus documenté d’ailleurs, plus proche du journalisme que du roman graphique. «La découverte de la BD engagée m’a ­rendu la politique ­accessible. Elle m’a donné envie de me ­saisir de cet outil pour dire des choses et être entendue.»

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