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Tennis

Tournoi de la démesure, l'US Open n'était pas le préféré de Bacsinszky


25 août 2022 à 22:58

Temps de lecture : 1 min

Parole d’experte » On m’a demandé quel tournoi du grand chelem je préférais. Ma réponse tombe sous le sens: Roland-Garros, parce que c’est à Paris où j’ai le mieux joué, jusqu’à atteindre par deux fois les demi-finales. Mais il serait faux de s’arrêter sur les seuls résultats.

Melbourne, j’adorais aussi. Parce que j’adore les Australiens, et parce qu’il y régnait une superbe ambiance. Ne surnomme-t-on pas l’Open d’Australie le happy slam? Les gens y sont toujours de bonne humeur. Chez les joueurs eux-mêmes, l’atmosphère est un peu chill. Détente. Wimbledon, c’est autre chose: la tradition. Le berceau du tennis. Un certain conservatisme aussi. Bref, chaque événement majeur du calendrier a ses particularités, et c’est très bien ainsi: elles font le charme de notre sport.

La particularité de l’US Open, dont le tableau principal commence lundi? La démesure. Les stades, l’espace autour de ces mêmes stades, le spectacle d’ouverture… A New York, tout est plus grand. A l’exception des vestiaires, ce qui est paradoxal. Cœur de Flushing Meadows, le Stadium Arthur Ashe peut contenir 22’500 spectateurs. Un record. J’ai eu la chance d’y jouer à deux reprises: en 2008 contre Dinara Safina, alors No 2 mondial, et en 2014 face à Venus Williams. Les matches avaient lieu à chaque fois en session de nuit et, à chaque fois aussi, mes entraîneurs, que ce soit Dimitri Zavialoff ou Erfan Djahangiri, m’avaient conseillé d’aller sur le court quelques heures avant d’en découdre. Histoire de prendre la mesure de son gigantisme.

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