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Tennis. Programmé pour gagner, Sinner sera-t-il l’épine dans le pied de Djokovic?

Un Italien toujours plus fort et costaud aux méthodes 3.0 se dressera sur la route de Novak Djokovic, vendredi en demi-finale de l’Open d’Australie.

Après avoir battu Andrey Rublev, Jannik Sinner passera ce vendredi le test ultime face à Novak Djokovic. © Keystone

23 janvier 2024 à 20:30

Temps de lecture : 1 min

Il est peut-être le seul capable de le battre, pour la simple et bonne raison qu’il l’a déjà fait. Et plutôt deux fois qu’une. Vendredi, Jannik Sinner (ATP 4) affrontera Novak Djokovic (ATP 1) pour une place en finale de l’Open d’Australie. Toujours prompt à montrer qui est le patron, le vétéran serbe de 36 ans reste l’incontestable favori à sa propre succession. Il n’empêche, cela dit avec la prudence que l’ego et le palmarès de «Djoko» impliquent: il est à Melbourne un Italien de 22 ans qui avance sans bruit – sa victoire 6-4 7-6 6-3 ce mardi face à Andrey Rublev/ATP 5 n’a étonné personne – mais avec la ferme intention de créer la surprise, comme il l’avait fait à l’automne 2023 au Masters de Turin puis lors de la phase finale de la Coupe Davis, trophée que lui et ses copains de la Squadra azzura avaient par ailleurs soulevé.

Offenser Novak Djokovic alors même qu’il défend les couleurs de son pays: Jannik Sinner a commis le péché mortel. Et si celui qui cherche cette semaine à remporter le premier titre du grand chelem de sa jeune carrière atteignait bientôt le paradis? Ses pairs, à commencer par Carlos Alcaraz (ATP 2) et Daniil Medvedev (ATP 3), en sont persuadés, eux qui ont déclaré qu’il n’était qu’une question de temps pour que Jannik Sinner s’installe sur le trône. Voici pourquoi.

1. Une approche quasi-scientifique

Non, Jannik Sinner n’a pas tout pour lui: ses aptitudes physiques ne sautent pas aux yeux et lui-même a confié un jour qu’il était plus doué sur des skis, qu’il a chaussés avant même de tenir une raquette. Ne pas se méprendre pour autant: il y a dans ses bras moins souples que noueux de la fibre explosive et, sous cette casquette qui ne le quitte jamais, une bonne dose de matière grise. «Sinner est en quelque sorte programmé pour gagner», ose Claudio Mezzadri, ancien matricule 23 au classement ATP, en faisant référence à l’approche du tennis quasi scientifique de son compatriote, car il coule dans les veines du consultant pour la RSI du sang italien, la nationalité de ses deux parents.

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