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Parole d’experte. Netflix et les «docteurs» du tennis

Maria Sakkari of Greece takes a selfie following her second round match against Diana Shnaider of Russia at the Australian Open tennis championship in Melbourne, Australia, Wednesday, Jan. 18, 2023. (AP Photo/Ng Han Guan) Maria SakkariNg Han Guan/Copyright 2023 The Associated Press. All rights reserved

Kilian Richard

Kilian Richard

19 janvier 2023 à 23:21

Temps de lecture : 1 min

Tennis » Déjà, j’ai regardé quatre des cinq premiers épisodes de Break point, une série de documentaires disponible sur Netflix depuis la mi-janvier. Les amateurs de tennis peuvent y découvrir le quotidien de Paula Badosa, Maria Sakkari, Nick Kyrgios, le couple Ajla Tomljanovic/Matteo Berrettini ou encore Taylor Fritz avec leurs hauts et leurs bas, le stress qu’ils endurent et les joies souvent trop courtes qui les encouragent ou les rassurent. Je trouve cette idée géniale et j’ai beaucoup aimé. Mais je n’ai pas été surprise par ce que j’ai vu, car c’est aussi le monde que j’ai connu.

Paula Badosa y dit ceci: «Les gens s’imaginent que ma vie est fantastique. C’est vrai, je vis un rêve éveillé. Mais, parfois, je me demande aussi ce que je fais ici.»

«Les gens s’imaginent que ma vie est fantastique.»
Paula Badosa dans Break point

L’année passée, l’Espagnole était arrivée au tournoi de Madrid avec l’étiquette de No 2 mondiale mais avait chuté dès le deuxième tour face à Simona Halep, une ancienne No 1 redescendue au classement. Les gens n’avaient pas compris ce qu’ils considéraient comme un échec et n’avaient pas manqué de lui tomber sur le dos. Mais ce que les gens ont tendance à oublier, c’est que le tennis a ceci de particulier que, chaque semaine, il n’y a qu’un seul gagnant. A moins de s’appeler Roger, Rafa, Novak ou, maintenant, Iga Swiatek, un joueur doit apprendre à perdre avant de penser à gagner.

Un engrenage

La cruauté de ce sport est telle qu’on a beau très bien jouer, il y aura toujours quelqu’un qui jouera mieux que toi. Pire, la défaite a parfois des conséquences désastreuses. On perd des points et, donc, des places au classement. Et si le classement baisse on ne peut plus participer à tous les tournois que l’on veut sans passer par les «qualifs’.» L’engrenage peut vite devenir usant et dangereux. Sans oublier la pression liée aux sponsors, aux médias et à l’opinion publique en général.

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