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Drôles d'expat

Drôles d'expat. vivre à Neuchâtel? «La dolce vita!»

Léa Spini, qui vient de finir son master, a quitté Fribourg pour Neuchâtel et elle ne regrettre rien.

C’est sur un coup de tête que Léa Spini s’est inscrite à l’Université de Neuchâtel. Bien lui en a pris!

18 août 2023 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Drôles d’expat (4/5) » On prétend que le terroir façonne la collectivité et qu’il contribue à nourrir l’identité individuelle. Mais si le sol qui l’a vu naître et grandir «fait» l’humain, que se passe-t-il lorsqu’on s’exile, ne serait-ce que hors canton?

En cette journée suave et ensoleillée, c’est à la terrasse du Biergarten, à l’ombre rafraîchissante des arbres du Jardin anglais de Neuchâtel, que nous avons rendez-vous avec Léa Spini. Très avenante, cette Neuchâteloise d’adoption respire la joie de vivre. La jeune femme de 26 ans, qui vient de terminer son master en communication, explique se sentir heureuse et soulagée «que tout cela soit désormais derrière».

Il y a six ans, vivant alors encore chez ses parents à Fribourg, c’est sur un «coup de tête» qu’avec une copine elle s’inscrit à l’Université de Neuchâtel (UniNe) pour y poursuivre ses études. «Nous avions envie d’évasion, de connaître autre chose que Fribourg et de voler de nos propres ailes, relate-t-elle. Avec le recul, c’était vraiment la meilleure décision que j’aie pu prendre», ajoute-t-elle dans un sourire.

Ouverte et lumineuse

A l’été 2017, les deux amies débarquent à Neuchâtel, ville où «tout est à découvrir». «Ce qui m’a le plus marquée, c’est la beauté du lac, qui fait de Neuchâtel une ville ouverte, lumineuse, qui respire. J’ai également beaucoup aimé l’architecture de la ville, avec ses bâtiments typiques», se souvient Léa Spini.

«Nous avions envie d’évasion, de connaître autre chose que Fribourg et de voler de nos propres ailes.»
Léa Spini

Installée dans une collocation en plein centre-ville, à la rue du Râteau, la Fribourgeoise ne tarde pas à prendre ses marques. «Grâce à l’ambiance chaleureuse et solidaire régnant sur les bancs de l’UniNE, je me suis rapidement constitué un groupe d’amis.» Elle y suit un bachelor en lettres, en ethnologie, en sciences de l’information et de la communication et en histoire. Et travaille comme vendeuse une fois les cours terminés.

Une vie d’étudiante typique, en somme, à la différence qu’elle redécouvre chaque jour avec bonheur un cadre privilégié. «Pouvoir se baigner dans le lac avant les cours, cette vue incroyable sur les Alpes depuis l’Institut d’ethnologie… Neuchâtel, c’est la dolce vita!» lâche-t-elle dans un rire. Pourtant, Léa Spini n’est pas du genre à se laisser aller.

En 2019, elle devient ainsi secrétaire générale de la Fédération des étudiant(e)s neuchâtelois(es). Une expérience «enrichissante» qui lui a permis, pendant trois ans, de découvrir les coulisses de l’université, là où les décisions se prennent.

Au Palais fédéral

Et c’est dans un autre centre décisionnel, à Berne, en tant qu’assistante parlementaire du conseiller national socialiste Baptiste Hurni, qu’elle poursuit son chemin. «Je m’occupe de tout ce qui a trait à ses réseaux sociaux, quelques heures par mois. Durant les séances, je me rends au Palais fédéral. C’est fascinant, et quelques fois un peu déroutant, de voir comment se déroulent les votes», note-t-elle.

Tentée par ce monde-là? «Pas vraiment, rétorque-t-elle. Je vois plutôt mon avenir professionnel comme communicante dans le monde de la culture.» La jeune femme est en effet passionnée de musiques actuelles – Festi’neuch est son «festival de cœur» – et par les arts vivants.

Elle apprécie aussi de sillonner les paysages neuchâtelois à vélo, elle qui vit désormais sur les coteaux de Saint-Blaise. Et elle se sent prête à célébrer son anniversaire… à la Fête des vendanges, à la fin du mois de septembre!


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