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Gastronomie

Gatronomie. Christoph Hunziker incarne la Suisse au concours de cuisine le Bocuse d’or

Le chef Christoph Hunziker est un habitué des grands concours gastronomiques

Arrivera-t-il à sublimer la lotte et la courge mieux que ses concurrents?Verdict lundi.

19 janvier 2023 à 16:08

Temps de lecture : 1 min

Cuisine » Christoph Hunziker est ce qu’on appelle une «bête de concours». Le chef, qui représentera la Suisse à la finale mondiale du Bocuse d’or, dimanche et lundi à Lyon, est un habitué de cette «Coupe du monde de la cuisine». Déterminé, il y a déjà participé à plusieurs reprises et espère aujourd’hui faire mieux qu’en 2015, lorsqu’il avait terminé 16e du classement. «Mon style de cuisine a vraiment évolué, je me sens beaucoup plus à l’aise et je pense avoir toutes mes chances», assure-t-il, confiant. Qui est Christoph Hunziker? Comment a-t-il préparé la finale du Bocuse d’or 2023? Et comment cela va-t-il se dérouler le jour J? Réponses.

«Mon style de cuisine a vraiment évolué, je me sens beaucoup plus à l’aise et je pense avoir toutes mes chances.»
Christoph Hunziker

Christoph Hunziker, 40 ans, est le chef du Beizli, restaurant ouvert avec sa femme Sarah et installé sur la colline de Schüpberg, à 15 minutes de Berne. Le quadragénaire y propose des plats exclusivement régionaux et de saison, comme le bœuf issu d’une ferme locale ou encore les œufs et les pommes de terre récoltés chez son voisin. Avant d’élire domicile dans ce restaurant gastronomique, le chef a fait ses armes au Hardern Pintli, à Lyss, puis au Schärmehof, à Thoune.

Plusieurs concours

Mais impossible de parler de la carrière de Christoph Hunziker sans évoquer ses nombreuses participations à divers concours culinaires. Outre le Bocuse d’or, il a également brillé aux Chefs en or à Paris, au Golden Chef, au Prix Joseph Favre ou encore à la Coupe culinaire suisse.

Ce n’est pas pour rien que ce membre de l’association Escoffier Suisse a confié à l’organisation du Bocuse d’or qu’il rêverait un jour de cuisinier aux côtés de Rasmus Kofoed, chef danois du restaurant Geranium, à Copenhague, devenu une véritable légende dans l’histoire du concours. Médaillé d’or au Bocuse d’or 2011, Kofoed avait auparavant décroché le bronze en 2005, puis l’argent en 2007, avant d’obtenir le Saint-Graal, preuve d’une persévérance à toute épreuve qui pourrait également qualifier le parcours de Christoph Hunziker.

Après avoir remporté la sélection helvétique puis obtenu la neuvième place lors du Bocuse d’or Europe aux côtés de sa commise Céline Maier, Christoph Hunziker est en route pour la grande finale mondiale, qui se tiendra ces dimanche et lundi à Lyon. Après un tirage au sort, le Suisse a appris qu’il concourrait lors de la première journée. «Ça me va. Comme ça je pourrai profiter lors de la deuxième journée», philosophe-t-il. A quelques jours de l’échéance, Christoph Hunziker confie se sentir légèrement «tendu et fatigué», mais aussi «confiant et satisfait» de son entraînement, qu’il a pu parfaire auprès de toute l’équipe suisse dans la cuisine d’essai installée pour l’occasion à Schüpfen. «Nous nous sommes entraînés deux fois par semaine, voire trois ces derniers temps. Cette cuisine d’entraînement est vraiment devenue indispensable pour se préparer aux conditions sur place, à Lyon», assure-t-il.

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