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Les peoples et leurs animaux

Tunisie , starlette rentrée dans le rang

Elle faisait partie du troupeau de la Fête des vignerons: l’armailli Eric Vial évoque sa «retraite» paisible

la série les people et leur animal de compagnie: Eric Vial et sa vache Tunisie Photo Lib/Alain Wicht, Châtel-Saint-Denis, le 20.07.2021Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

16 août 2021 à 19:42

Temps de lecture : 1 min

Cet été, La Liberté va à la rencontre de personnalités fribourgeoises qui nous parlent de leurs amis les bêtes.

Pas farouche, Tunisie. Eric Vial n’a pas besoin de licol ou d’accessoire pour la conduire. «Je l’appelle et elle vient», sourit l’agriculteur de Châtel-Saint-Denis. La vache ne bronche même pas lorsque son maître, assis par terre, s’adosse confortablement à sa patte, pour la photographie. C’est que Tunisie a l’habitude des objectifs, de la foule et même de la scène. Elle figurait parmi les 40 starlettes qui ont paradé sous les projecteurs de la Fête des vignerons, voilà deux ans déjà à Vevey.

Pourtant, cette fille d’Oasis et de Julius n’est pas une de ces Ferrari laitières qui scintillent sur les rings. «C’est une bonne vache d’écurie, un peu trop «enveloppée» pour concourir. Mais c’est ce qu’on aime voir dans un cortège. Elle fait plaisir à l’œil.» Son profil a d’ailleurs séduit lors du casting à Savigny, en mai 2019. «J’étais heureux. L’élevage était représenté», se souvient Eric Vial, membre du comité de la Société des armaillis de la Fête des vignerons.

800 kg de curiosité

Mais le Veveysan de 42 ans n’a pas conduit Tunisie lors des cortèges ou dans l’arène de Vevey. «J’étais chef de troupeau de la fête avec Frédéric Genoud et Jacques Perroud. On était au service des autres armaillis. C’est David Rubatel, le parrain de ma fille, et Jérémiah Vienne, un jeune qui me donne souvent des coups de main, qui ont entraîné et conduit Tunisie. Ils s’en sont occupés comme si c’était leur vache. Ça m’a soulagé. J’étais fier de leur travail et de Tunisie, qui a fait un sans-faute. Ils ont même pu la confier une fois à mon fils, Benoît, 9 ans. Mais je suis tout de même passé tous les jours à l’étable pour la voir. Je ne pouvais pas résister.»

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