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Louis-Ferdinand Céline, la «Guerre» à crédit

Voyage au bout du mystère pour les manuscrits ressuscités de l’écrivain français, dont un roman inédit vient de paraître. Un sommet de sauvagerie hallucinatoire où le langage, lui aussi, est en guerre.


François Tardin

François Tardin

10 mai 2022 à 18:56

Temps de lecture : 1 min

Littérature » L’édition aime les fonds de cartons chez les plumes de renom. L’an passé, on retrouvait des prémices du Temps perdu par Proust; le mois passé, on revisitait des Lieux inédits avec Perec. Et puis il y eut Céline. Et puis il y eut Guerre.

Un roman inédit d’une ahurissante véhémence, qui fait partie d’un ensemble de quelque 6000 feuillets miraculeusement réapparus l’été passé dans des circonstances rocambolesques. L’affaire, qui a vu la justice s’en mêler, est certes «autant financière que littéraire», comme l’affirme Philippe Roussin, directeur de recherche au CNRS (lire ci-dessous).

Reste que cette publication est un événement, à la fois pour la place centrale que tient toujours la figure ambiguë de Céline dans le panthéon hexagonal des grands auteurs, mais aussi pour la puissance déflagrante de ce manuscrit qui, à l’instar de celui qui suivra cet automne, s’inscrit au cœur noir de l’œuvre et de l’esthétique céliniennes. Interview de l’historien Pascal Fouché, qui a assuré la transcription et l’édition de cette Guerre retrouvée soixante ans après la mort de son auteur.

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