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Dieu est mort, signé Houellebecq

Dans anéantir, à paraître en janvier, l’écrivain français renoue avec la légère anticipation au fil d’un prétentieux cantique nihiliste plombé par l’impermanence, traversé de politique, hanté par la mort mais sauvé par l’amour (et le sexe). Si son fatalisme divertit parfois, il ennuie souvent. Critique. 


Arnaud Rolle

Arnaud Rolle

29 décembre 2021 à 18:59

Littérature » Evangéliste du désespoir, Michel Houellebecq ne semble croire en rien sinon en l'immortalité de son verbe. C'est donc sous l'immodeste luxe d'une couverture cartonnée que sont enserrées ces 730 pages d'un papier «qui ne jaunit pas au fil des années», coiffées d'une élégante tranchefile et agrémentées d'un soyeux signet. Une auto-pléiadification que l’écrivain français, orgueilleux mais assez...

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