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Livres

Dicker, écrivain de chambre

Avec L’Enigme de la chambre 622, le Genevois signe un cinquième roman qui assume sa veine populaire malgré sa construction en complications

Après son échappée américaine, l’écrivain Joël Dicker a pris sa ville natale pour décor.

14 mars 2020 à 02:01

Mise à jour: en raison de la pandémie de coronavirus, la sortie de L’Enigme de la chambre 622 a été repoussée. Il est finalement mis en vente dans toute la Suisse ce mardi 19 mai. 

Interview » Il n’est pas rancunier, Joël Dicker. Appelons-le l’Ecrivain, vu que c’est comme cela qu’il se désigne dans son nouveau livre à paraître mardi, dans le prolongement d’une entreprise romanesque avec laquelle nous n’avons pas toujours été tendre.

C’est que, depuis le triomphe de sa Vérité sur l’Affaire Harry Quebert en 2012, l’Ecrivain n’écrit plus de simples thrillers mais de véritables best-sellers, traduits dans le monde entier, qui l’ont durablement installé dans le club fermé des auteurs très vendeurs. Et au cœur des effusions médiatiques émerveillées, alors que se répandait partout l’image bien marketée de ce Romand à succès, nous avons parfois préféré parler littérature et dire sans ambages ce qui en relevait dans ces gros bouquins bien ficelés.

Pas rancunier, non, vu qu’il est là. A Genève, accompagné de son attachée de presse, Joël Dicker nous accueille chaleureusement au Remor, «le café un peu intello de la place du Cirque» où se déploie une partie de L’Enigme de la chambre 622, ce cinquième roman dont il défend avec sincérité la vocation populaire et universaliste. Une cliente vient demander une dédicace «pour sa fille» (fait-elle croire), le patron offre la tournée: son aura semble inentamée. Tout comme sa ferveur d’écrivain. Interview.

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