The Hunger Games est de retour avec une préquelle

The Hunger Games » Après déjà quatre longs métrages tirés de la très populaire saga littéraire pour jeunes adultes Hunger Games de Suzanne Collins, le phénomène cinématographique revient sous forme d’une préquelle se déroulant une soixantaine d’années avant les événements racontés dans les précédents opus. Cette fois, le personnage principal, Coriolanus Snow, est un genre d’antihéros qui deviendra le cruel et ambigu président omnipotent campé par Donald Sutherland dans les autres films de la franchise.

Le jeune homme n’est pas foncièrement mauvais à l’origine mais, aveuglé par ses ambitions, sa soif de pouvoir et se nourrissant de ses frustrations, de ses rancœurs et de sa cruauté, ce faux ingénu n’aura jamais d’autres choix que de devenir l’odieux vilain que les plus mous et soumis de ses disciples finiront bizarrement par respecter… L’idée n’est pas nouvelle et pas non plus mauvaise, dans la mesure surtout où elle apporte une forme bienvenue de complexité et de profondeur à cette fresque utopique, politique et pas si niaise qu’elle n’y parait. Et vu que les acteurs principaux (Tom Blyth, Rachel Zegler), sans doute aidés dans leur interprétation par la très belle direction artistique et l’étonnant travail des costumes, s’en sortent admirablement, que leurs performances relèvent clairement le niveau et que d’autres seconds rôles surprises viennent soutenir sa très bonne facture, ce long-métrage mérite un certain intérêt. Dommage que trop de chansons futiles viennent inutilement diluer le récit.