FIFF. Cinéma et hip-hop, même combat

Le Festival international du film de Fribourg (FIFF) passe derrière les platines, du 15 au 24 mars prochain, pour concocter un set rythmé et bigarré dont lui seul a le secret. Avec une centaine de films venus de 49 pays, dont des premières mondiales, internationales, européennes et suisses, cette 38^e édition propose un focus sur la culture hip-hop, qui fête ses cinquante ans, ainsi que sur le cinéma de la Macédoine du Nord.

Le réalisateur français Michel Gondry et l’actrice franco-iranienne Golshifteh Farahani partageront quant à eux des pépites cinématographiques (lire ci-dessous). Le film d’ouverture de cette manifestation «vivace, vivante et pleine d’invention», selon les mots de Thierry Jobin, directeur artistique, sera quant à lui indien (Dilli Dark). A noter que cette année le FIFF, qui dispose d’un budget de 2,5 millions de francs, change sa formule bulloise: Bulle de FIFF se tiendra non pas après le festival mais pendant celui-ci, du 22 au 24 mars, dans le chef-lieu gruérien. Au programme: des projections bien sûr mais aussi une conversation avec le journaliste français Mehdi Maïzi, spécialiste du rap, qui animera en outre un blind test musical.

Compétition C’est la colonne vertébrale du FIFF: les compétitions internationales de longs et courts-métrages emmènent les spectateurs aux quatre coins de monde. «Le FIFF programme traditionnellement des films en provenance de pays où l’humeur n’est pas toujours au comique. Mais pour cette édition il est surprenant de noter que près de la moitié des longs-métrages en compétition s’adonnent à des touches d’humour», relève Thierry Jobin, directeur artistique du festival.