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Critique «Avatar 2». retour éclatant sur Pandora

James Cameron donne une suite somptueuse à son immense succès Avatar, blockbuster SF et écolo


13 décembre 2022 à 19:52

Avatar 2 » La sortie d’Avatar: La voie de l’eau est l’événement cinématographique de cette fin d’année. Mieux encore, le blockbuster de James Cameron a pour mission de ramener pour de bon les foules dans les salles obscures dans un contexte post-Covid morose. Pour rappel, Avatar, premier du nom est sorti il y a treize ans déjà et est devenu le long-métrage le plus rentable de tous les temps (2,8 milliards de francs de recettes), devant Avengers: Endgame d’Anthony et Joe Russo (2,7 milliards) et un certain Titanic (2,4 milliards) réalisé par… James Cameron. Loin d’être une suite facile, Avatar 2 joue gros: avec son budget entre 350 et 400 millions de francs, le film est condamné à faire un tabac s’il veut être dans les chiffres noirs.

Ce nouveau long-métrage retourne, une dizaine d’années après les événements d’Avatar, sur la planète Pandora où Jake Sully et Neytiri mènent une vie idyllique au milieu d’une nature luxuriante. Mais la dangereuse Resources Development Administration est de retour et force les Na’vi à s’exiler sur les récifs coralliens où ils espèrent trouver asile. Mais la tribu des Metkayina n’entend pas laisser ces nouveaux arrivants s’installer si facilement…

 

Splendeur visuelle

Autant ne pas ménager le suspense plus longtemps, Avatar: La voie de l’eau est visuellement splendide. L’immersion sur la planète Pandora est absolue, que l’on vole à dos de simili-ptérodactyle ou que l’on se laisse emmener au fond des mers par d’agiles plésiosaures. L’environnement du film exploite cette fois-ci largement un récif corallien de toute beauté et offre des séquences aquatiques magiques. Rien à voir avec la hideuse poiscaille numérique d’Aquaman, non, ici tout n’est que luxe, calme et volupté sous-marine. Une poésie visuelle féerique qui s’appuie sur des effets spéciaux sacrément réussis.

La loyauté et l’esprit d’entraide sont au cœur du récit

Le scénario, lui, refait le coup de l’envahisseur humain venu avec ses pelleteuses pour saccager la nature. Mais cette fois, les bipèdes terriens ne sont pas arrivés uniquement pour exploiter du minerai, mais pour faire place nette avant de s’installer définitivement, notre bonne vieille planète Terre ayant atteint la date d’expiration. Centrée sur Jake Sully et sa remuante famille, l’intrigue multiplie les personnages et les points de vue et distille l’un ou l’autre retournement inattendu. Mais c’est bien la loyauté et l’esprit d’entraide qui sont au cœur du récit, tout comme l’importance de l’équilibre écologique entre les espèces qui se partagent ce coin de paradis.

De l’action limpide

Mais un blockbuster ne serait pas digne de ce nom sans des séquences d’action haletantes et dans ce registre, Avatar: La voie de l’eau envoie du lourd, c’est le moins que l’on puisse écrire. Sur terre, en l’air, dans l’eau… le film enchaîne des courses-poursuites et les morceaux de bravoure jusqu’à un final dantesque. Les cascades sont toujours limpides et livrent leur lot de sensations fortes – sans doute décuplées par la 3D, comme c’était le cas lors de l’unique vision de presse romande. En résumé, cette suite est plus grande, plus rapide et meilleure encore que le film initial.

On pourrait juste reprocher à James Cameron une tendance à se regarder filmer et à étirer ses plans pour profiter au maximum de ses décors luxuriants et de son bestiaire fascinant – la durée de plus de trois heures vous obligera tout de même à prévoir un petit pipi avant la séance. Mais c’est si beau.

 

Avatar: La voie de l’eau

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