Séries. Les frissons de février

Le polar est un genre qui ne faiblit pas. Le sang, les larmes et les armes inspirent sans relâche les scénaristes et séduisent sans faiblir les téléspectateurs, enclins à se plonger dans les méandres de la bassesse humaine. Parmi le flot d’intrigues faisant la part belle aux fusillades et autres règlements de comptes, La Liberté retient quatre séries qui viennent de sortir.

De grâce Excellente surprise de ce début d’année à voir actuellement sur Arte (et sur arte.tv jusqu’au 15 mars), De grâce se déploie dans le port commercial du Havre. Créée par Maxime Crupaux et Baptiste Fillon, cette série en six épisodes suit la dislocation de la famille Leprieur. Alors qu’il vient de fêter ses 60 ans et qu’il est l’une des figures les plus respectées parmi les dockers du Havre, Pierre Leprieur (génial Olivier Gourmet, comme toujours) est retrouvé assassiné. A-t-il payé de sa vie sa volonté de nettoyer le port des trafics de drogue qui le gangrènent? – les producteurs de la série rappellent que Le Havre est devenu la principale porte d’entrée de la cocaïne en France et que depuis la pandémie, près de 15 tonnes y sont saisies chaque année, ce qui ne représenterait que 10% du volume réel de drogue transitant par le port… Alors que son fils aîné Jean (Pierre Lottin) est justement mêlé à un trafic de drogue, ses deux cadets, Emma (Margot Bancilhon), qui est avocate, et Simon (Panayotis Pascot) tentent de comprendre par tous les moyens ce qui est arrivé à leur père.