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Le cinéma, art du combat

Le Festival du film et forum international sur les droits humains de Genève (FIFDH) tient sa 20e édition du 4 au 13 mars: 36 films, 20 débats

Le film Dear Future Children, projeté au FIFDH, illustre trois luttes contemporaines: l’environnement, le féminisme et la jeunesse.

25 février 2022 à 19:07

Temps de lecture : 1 min

Droits humains » Comme il le dit si bien, le Festival du film et forum international sur les droits humains de Genève (FIFDH) «prend le pouls d’un monde sous tension, souligne les questions qui enflamment l’actualité et met en lumière les causes oubliées». Evénement atypique et unique en son genre en Suisse, le FIFDH est à la fois un festival de cinéma et un forum de réflexion sur le thème des droits humains au sens large. L’édition 2022 marque le 20e anniversaire de ce rendez-vous à l’ampleur internationale. Elle se déroulera du 4 au 13 mars prochains (lire ci-dessous).

«Nous présentons des grands films de cinéma, des fictions et des documentaires… L’idée est que chaque film ou presque donne lieu à un grand débat autour de thématiques d’actualité. Le mélange des deux apporte quelque chose d’extraordinaire: les images nous font vibrer et ressentir tandis que les débats nous permettent ensuite d’intellectualiser, de réfléchir», décrit Isabelle Gattiker, directrice générale et des programmes, qui tient la barre du FIFDH depuis 2015, et membre de l’équipage depuis la création du festival en 2003 par Léo Kaneman.

Numérique et écologie

Plus de 250 invités sont attendus cette année à Genève, dont la directrice de l’OMC Ngozi Okonjo-Iweala ou le Prix Nobel de la Paix Shirin Ebadi. Penseurs, activistes, artistes se donnent rendez-vous dans la cité internationale pour débattre et échanger. Un patchwork d’opinions, parfois contradictoires, qui dresse «un panorama de réflexions, d’élans, de rêves et de nouvelles manières d’habiter le monde» selon la directrice du FIFDH. Un travail important, car le festival ne renonce jamais à dénoncer des situations inacceptables.

Et au cours des vingt dernières années, le climat s’est détérioré pour les droits humains sur la planète. «Aujourd’hui le contexte est différent d’il y a vingt ans. Il est beaucoup plus difficile de monter des débats, de faire voyager des activistes. En parallèle on se rend compte qu’il y a de plus en plus de menaces… Nous vivons clairement une période de régression pour les droits humains. Mais ce n’est pas pour cela qu’il faut renoncer à les défendre, bien au contraire», estime Isabelle Gattiker, heureuse de pouvoir à nouveau rassembler le public autour des thématiques qui font l’actualité.

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