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Écrans

«La Vie devant» sur RTS, cette drôle de vie 
des gens d'ici

Dès le 8 novembre, la RTS diffusera La Vie devant, une nouvelle série écrite par Frédéric Recrosio. L’histoire d’une famille presque normale


Jérémy Rico

Jérémy Rico

4 novembre 2022 à 13:10

Temps de lecture : 1 min

Ecrans » Le public connaît bien Frédéric Recrosio comme acteur et notamment humoriste, lui qui fait voyager ses spectacles dans toute la francophonie depuis le début des années 2000. Les Romands le connaissent également depuis 2020 dans le rôle de codirecteur du théâtre Boulimie, à Lausanne. Mais c’est sous un jour inédit qu’il revient, à la télévision cette fois-ci, avec la création de la série La Vie devant, qu’il a écrite, à voir sur la RTS à partir du 8 novembre. Dans ce programme en six épisodes de 45 minutes chacun «une famille presque fonctionnelle coule des jours presque paisibles en tergiversant sur des enjeux presque importants». Tout commence au soir de l’anniversaire des sept ans de Lucas, un gamin autour duquel gravitent plein d’adultes perturbés et surchargés.

Il y a sa mère, Valeria (Audrey Dana), une chirurgienne cardiaque à la veille d’une importante transplantation, mais aussi son père Diego (Alexis Loret), ancien champion de natation, Umberto le grand-père (Remo Girone), le nouvel ami de la maman Jean (Carlos Leal), compositeur de musique classique en panne d’inspiration ou encore Vincent, le tonton qui tente une carrière de chanteur écorché vif… Tout bascule ce soir-là lorsque Lucas, qui ne parvient pas à trouver le sommeil, est alerté par un bruit sourd, celui de sa mère tombée sur le sol, prise de convulsions. Le récit remonte alors le temps et nous conte les événements qui se sont déroulés durant les quatre jours précédant l’accident.

Drame et comédie

«J’ai toujours été fasciné par la pyramide de Maslow. Le triangle à étages qui hiérarchise les besoins humains… Au bas de la pyramide sont listés les besoins dits «essentiels», tels que respirer, manger, boire, dormir. Ensuite, et plus on monte dans les étages, c’est la prise de tête: Voilà qu’on se trouve face à toutes sortes d’injonctions allant du «sentiment d’appartenance» au «besoin de réussite», en passant par «le respect des autres», etc. Je voulais raconter des personnages aux prises avec d’immenses questionnements minuscules», explique Frédéric Recrosio, qui confie préférer les comédies «où l’on ne rit pas tant que ça».

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