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Écrans

Critique cinéma. Indiana Jones, toujours vert

L’archéologue revient dans de nouvelles aventures sous la houlette de James Mangold

Malgré ses 80 ans, Harrison Ford porte toujours à merveille le costume du plus mythique des archéologues.

27 juin 2023 à 15:31

Indiana Jones 5 » 1944, dans un train rempli de Nazis, Indiana Jones balance quelques mandales et en reçoit au moins autant alors qu’il tente de récupérer un objet archéologique rare possédant des pouvoirs insoupçonnés. Dans sa séquence d’ouverture, Indiana Jones et le Cadran de la destinée nous ramène directement à la grande époque! Tout y est: de l’action trépidante, un humour bon enfant, des cascades… Même le rajeunissement numérique d’Harrison Ford (âgé pourtant de 80 ans) est réussi, prouvant les améliorations constantes en la matière. Le comédien charmeur fait claquer son fouet comme jamais.

Deuxième séquence, nous sommes en 1969 dans un New York vintage à souhait. Le Dr. Henry Jones fait désormais son âge, toujours fringant mais quand même avec les articulations qui grincent. A la veille de la retraite, le professeur d’université est un homme grincheux dont le passé d’aventurier n’est plus qu’un très lointain souvenir. Mais une vieille connaissance va l’obliger à sortir de sa torpeur. En moins de temps qu’il ne faut à des ex-Nazis pour exécuter des témoins gênants, notre bon vieux Indy reprend du service et se lance à la recherche du fameux cadran d’Archimède. Un outil antique conçu par le célèbre mathématicien de Syracuse et qui permettrait de voyager entre les époques en exploitant des fissures temporelles. Jürgen Voller (Mads Mikkelsen), ancien scientifique à la botte d’Hitler ayant retourné sa veste pour aider les Américains à aller sur la lune est lui aussi à sa recherche. C’est parti pour un dernier voyage autour du globe sur les traces d’une franchise culte qui trouve ici un épilogue à la hauteur de sa légende.

Retour sur le succès des Indiana Jones

Savoureuse ancienne école

Non, ce cinquième épisode de la saga n’est pas réalisé par Steven Spielberg, qui se contente du rôle de producteur exécutif. C’est James Mangold qui prend les rênes. Le réalisateur de Logan et de Le Mans 66 fait un joli travail d’archéologie cinématographique en insufflant à sa mise en scène une dose savoureuse de vieille école alors même que le rythme du long-métrage est effréné et qu’il ne lésine pas sur les scènes de poursuite et d’action. L’univers rétro d’Indiana Jones est ici respecté comme il se doit. On regrettera toutefois quelques effets spéciaux un peu vite expédiés et des ressorts comiques vraiment éculés.

Bien aidé par ses doublures, Harrison Ford fait carrément le job et est plus qu’à l’aise dans ce rôle physique. Tout comme les seconds rôles qui, pour certains, rappelleront des souvenirs (John Rhys-Davies, inusable Sallah) ou sembleront tristement sous-employés (Antonia Banderas). Reste un blockbuster sympathique et efficace, à défaut d’être flamboyant, et qui conclut l’aventure de manière satisfaisante.

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