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Écrans

«Barbie», le film. entre polyéthylène et féminisme

Le long-métrage consacré à la plus célèbre poupée du monde surprend par son humour et son rythme

Un beau matin, Barbie (Margot Robbie) se découvre des pieds plats… Rien ne sera plus jamais pareil à Barbieland.

18 juillet 2023 à 22:04

Critique cinéma » Si vous aimez les poupées Barbie, vous adorerez le film et si vous les détestez, vous l’apprécierez aussi. C’est à peu près en ces termes que le fabricant de jouets Mattel a fait de la réclame pour le premier long-métrage de cinéma consacré à la plus célèbre des figurines. Et après moult péripéties de production, dont une prétendue pénurie mondiale de peinture rose, Barbie, le film, sort enfin sur les écrans. Force est de constater que le produit final est bien éloigné du simple clip promotionnel géant que l’on était en droit de craindre. Au contraire, Barbie pourrait bien devenir le carton inattendu de l’été tant cette comédie est taillée pour plaire aussi bien aux enfants qu’aux adultes.

Aux commandes du projet on retrouve la réalisatrice Greta Gerwig, une habituée du circuit indépendant américain qui s’est fait un nom en 2017 avec le film Lady Bird, un récit initiatique très favorablement reçu par le public et la critique. Au scénario on trouve son partenaire à la ville Noah Baumbach, lui-même cinéaste et auteur (The Meyerowitz Stories, Mariage Story, White Noise). Confier la licence Barbie à un duo d’auteurs, c’est le pari osé qu’a tenté Mattel. Une prise de risque résolument payante puisque le long-métrage affiche une personnalité surprenante et un humour volontiers féroce.

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