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Écrans

Argylle, rien que pour vos yeux incrédules!

Henry Cavill, Dua Lipa, John Cena… Argylle ne manque pas de vedettes. © Universal

31 janvier 2024 à 02:20

Elly Conway et son roman Argylle, paru très récemment et source d’inspiration officielle mais très commentée de ce huitième long-métrage de l’espiègle Matthew Vaughn (les sagas Kick Ass et Kingsman), sont à l’origine de curieuses théories… Selon certains, l’auteure serait une espionne à la retraite écrivant sous pseudonyme alors que pour d’autres, l’ouvrage aurait été écrit par le réalisateur lui-même (et Taylor Swift!) afin de poser les bases d’un univers étendu reliant plusieurs de ses œuvres. Des suppositions aussi farfelues et rocambolesques que… le film lui-même!

Elly Conway donc, une romancière discrète spécialisée dans l’espionnage, se retrouve mêlée à un complot international qui va révéler en elle des ressources aussi étonnantes qu’imprévues. Mise en abyme, récit d’espionnage, parodie de genre, le très fantasque Argylle fonctionne plutôt bien si on l’appréhende comme un gros divertissement décomplexé. Un film généreux que le réalisateur et son scénariste Jason Fuchs (Pan, Minecraft) ont semble-t-il pris plaisir à écrire, qui ne recule devant aucune extravagance scénaristique ou visuelle mais qui demande toutefois une certaine forme de détachement, dans la mesure où la vraisemblance n’est pas la préoccupation première des auteurs.

Le résultat est un peu foutraque, certains effets spéciaux ne sont pas toujours harmonieusement intégrés aux prises de vues réelles, mais la soif de cinéma et de déconnade est indéniable et le plaisir, bien qu’un peu coupable, bien réel.

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