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Suisse

un bonnet d’âne pour le Gruyère

Le Nutriscore note de façon critique certains produits AOP, ce qui agace l’Interprofession de la célèbre pâte dure. Les critères nutritionnels retenus pour cette classification internationale irritent les fromagers

Le Gruyère AOP a connu une année record en 2020. Malgré le Covid-19, on en n'a jamais vendu autant en une année. Philippe Bardet, directeur de l'interprofession du Gruyère (IPG). Photo Lib/Alain Wicht, Pringy, le 29.04.2021Alain Wicht/Alain Wicht/La LibertŽ

27 décembre 2021 à 21:44

Temps de lecture : 1 min

Consommation » L’Interprofession du Gruyère est fâchée contre le Nutriscore. Ce système de notation de la valeur nutritive des produits alimentaires note le fromage «C», une classification moyenne. «Le Nutriscore est une fausse bonne information», affirme Philippe Bardet, son directeur.

Introduit en Suisse en 2018 sur une base volontaire, le système de notation, lancé en France en 2014, «permet de mieux comprendre les indications nutritionnelles inscrites sur les emballages des produits alimentaires», résume Barbara Pfenniger, responsable alimentation à la Fédération romande des consommateurs (FRC). Reprenant les indications nutritionnelles inscrites sur les emballages des produits alimentaires, il attribue à ces derniers une note allant de «A» (la meilleure) à «E» (la moins bonne).

«Une démocratisation»

Progressivement, les grands distributeurs Migros, Coop, Aldi, ainsi que des géants de l’industrie agroalimentaire comme Nestlé, l’appliquent pour une partie grandissante de leur assortiment. Outre la Suisse et la France, ce système est appliqué dans cinq autres pays européens dont l’Allemagne. «Le Nutriscore est une démocratisation de l’information nutritionnelle», résume Dominique Locher, administrateur du distributeur en ligne de produits bio Farmy et ancien directeur de LeShop, un commerce en ligne absorbé par Migros.

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