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Les élections fédérales de 2023

Analyse. La gauche s’effiloche aux Etats

L’horizon s’assombrit pour le PS, qui perd la moitié de ses sièges en quatre ans seulement et à quelques mois des élections fédérales.


2 mai 2023 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Le Parti socialiste a encore perdu un siège ce dimanche au Conseil des Etats, avec l’élection à Saint-Gall d’Esther Friedli (udc) à la succession de Paul Rechsteiner. Il en a déjà égaré un en cours de législature à Fribourg, avec l’élection il y a deux ans de la centriste Isabelle Chassot à la succession de Christian Levrat.

On peut même parler de trois sièges perdus, puisque après l’élection de Marina Carobbio Guscetti au Gouvernement tessinois, il y a un mois, son siège au Conseil des Etats ne sera pas repourvu avant les élections générales d’octobre. Et comme son élection en 2019 avait déjà constitué une grosse surprise, les chances pour le PS de conserver ce siège sans elle sont bien maigres.

De 12 à 6 sièges en quatre ans

Et ces trois sièges égarés s’ajoutent aux trois sièges déjà perdus aux élections générales de 2019. En quatre ans, le PS est ainsi passé de 12 sièges de sénateurs – un record certes – à 6 aujourd’hui. Des pertes à tempérer certes pour la gauche par le fait que les Verts sont passés d’un à cinq sièges aux Etats dans le même temps.

Mais la décrue n’est peut-être pas finie pour le parti à la rose. Il va perdre encore cet automne deux autres figures du Conseil des Etats qui ne se représentent pas, le Bernois Hans Stöckli et le Soleurois Roberto Zanetti. A Berne, les perspectives pour le PS de conserver le siège sont plutôt favorables avec la conseillère nationale Flavia Wasserfallen. Mais cela devrait être plus compliqué à Soleure pour sa camarade Franziska Roth.

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