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Nada Meawad, pour mener les Power Cats vers l’exploit

L’Egyptienne de 25 ans s’est affirmée comme la pièce maîtresse de Guin, en ce début de semaine. La topscorer est venue en Singine pour remporter des titres et aller loin en CEV Cup.

A peine arrivée, Nada Meawad s’est déjà imposée comme une pièce maîtresse de Guin. © Charly Rappo

6 novembre 2023 à 22:05

Temps de lecture : 1 min

Coupe d’Europe » De la carrière de Nada Meawad (25 ans), les moteurs de recherche ont surtout retenu un point d’orgue: sa participation aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016, au sein d’un duo égyptien formé pour la compétition de beachvolley. «C’est aussi pour cette raison que j’ai une page Wikipédia à mon nom», sourit celle qui n’était âgée que de 17 ans au moment d’assouvir son rêve brésilien. «Je reste toujours sans voix quand j’évoque cette expérience irréelle. Tout m’avait fascinée, le village olympique, la cérémonie d’ouverture. Je ne pense pas qu’il existe un tournoi plus impressionnant que celui des JO.» Après avoir manqué la qualification pour Tokyo (2021), la nouvelle joueuse de Guin fixe son attention sur Paris 2024. «Je fais tout pour y participer. En beach ou en indoor, nous avons des chances de nous qualifier. Ce serait génial.»

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Le total de points inscrits par Nada Meawad en cinq matches

Nada Meawad, qui disputera ce mardi soir à Saint-Léonard face à Chieri la première compétition européenne de sa carrière, ne manque pas d’ambition. N’a-t-elle pas rejoint cet été le club du Leimacker pour «jouer pour le titre et gagner des trophées»? Ceci, après une saison et demie sous les couleurs de Lugano, avec qui elle a connu le printemps dernier une élimination en demi-finales des play-off face à… Guin. «J’ai pu voir à quel point cette équipe était bien organisée et j’ai apprécié l’esprit familial de ce club professionnel. Surtout, ici, on se bat pour remporter le championnat, c’est pour cette raison que Guin a constitué l’option parfaite pour mes objectifs.» La native du Caire n’avait que l’embarras du choix: elle aurait pu prolonger son bail au Tessin ou s’exiler en France, par exemple. «Je suis enchantée de ma décision. J’ai été très bien accueillie, l’ambiance est géniale et les fans sont incroyables.»

Le collectif avant tout

Le fidèle public du Leimacker a non seulement découvert en Nada Meawad une réceptionneuse-attaquante avec de nombreux points dans les mains – logiquement récompensée d’une tenue de topscorer «qui me rend fière, mais dont tout le mérite revient à mes coéquipières» –, mais aussi une leader qui place l’équipe avant tout. «Je ne sais pas si je peux me définir en tant que leader, d’autant plus que je suis nouvelle. Mais, sans parler énormément, j’essaie de diffuser des ondes positives. Je sais d’ailleurs que le coach attend de moi que je prenne ce rôle», sourit celle dont les propos reviennent immanquablement sur l’aspect collectif. «Le seul point négatif depuis mon arrivée est ce début de saison quelque peu manqué, avec deux défaites en championnat contre Genève puis Aesch Pfeffingen et le revers en finale de la Supercoupe contre Neuchâtel.»

Elle relativise: «C’est tout à fait normal, après les nombreux changements qu’a connus l’effectif cet été. Chaque joueuse est arrivée avec son propre style de jeu, il s’agissait pour le coach de trouver un système qui convienne à toutes. Forcément, cela prend du temps.» Surtout compte tenu des arrivées tardives au sein de l’équipe de plusieurs étrangères, elle-même y compris. «J’étais engagée avec mon équipe nationale, je ne suis arrivée qu’en septembre.» Pour découvrir un troisième club étranger depuis son départ du Caire à 17 ans pour les Etats-Unis et le club universitaire de Parkville, dans le Missouri.

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