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Volleyball. Caroline Meuth, celle qui danse sur le terrain

Son master en poche, l’Américaine vit sa première expérience pro avec Guin, qu’elle a rejoint en début d’année. La Texane raconte son amour du volley et son bonheur de découvrir la Suisse.

Caroline Meuth, une attaquante efficace au service des Singinoises. © Charles Ellena

1 mars 2024 à 16:25

Temps de lecture : 1 min

Quelques pas de danse entre deux points. Les spectateurs du Leimacker ont découvert la particularité de Caroline Meuth au début de l’année, lorsque l’Américaine de 23 ans a rejoint l’effectif des Power Cats pour remplacer l’ailière canadienne Thana Fayad partie à Bucarest.

«Danser me permet de garder le rythme», explique la détentrice d’un Master of Science in Entrepreneurial Leadership. «Cela me permet aussi de me détendre. Pour bien jouer, il faut être relax. Et puis, j’aime ça. Je suis un peu artiste. Les gens assistent aux matches pour voir du spectacle. Ils n’apprécient pas les défaites, mais ils n’aiment pas non plus les victoires si les matches sont ennuyeux.»

La danse, c’est un peu de famille. «Ma grande sœur a été cheerleader et fait également de la danse et des chorégraphies. Elle voulait m’apprendre la technique. Je danse plutôt à l’instinct, dans ma cuisine, en chantant dans ma tête. La danse, c’est d’abord la passion. J’apprendrai peut-être un jour…»

Caroline Meuth a reçu des compliments pour ses performances, et même un prix de MVP dans son pays, mais aussi pour son attitude joviale sur le terrain. «Lorsque j’étais au collège, les gens me disaient que c’était tellement fun… En fait, c’est la seule chose que je peux offrir.» Une habitude dont certains ont tenté de la dissuader lors de ses trois saisons avec l’Université de Notre-Dame. Une étape compliquée moralement.

«J’ai connu des phases de découragement. Non pas que je n’aimais plus le volleyball. On ne peut pas perdre l’amour pour un sport pareil. J’avais juste besoin de retrouver un environnement où j’avais le droit de l’exprimer.» Et d’ajouter: «J’ai surmonté toutes ces contrariétés et je suis reconnaissante. Je me suis accrochée, jusqu’à ce que je voie le bout du tunnel. J’ai obtenu mon diplôme. Il était exclu que je reparte les mains vides. Je me suis aussi fait de bons amis durant ces trois ans et demi dans l’Indiana, où il faisait très froid. Et le campus était magnifique.»

«Une partie de mon identité»

En 2021, Caroline Meuth a intégré Texas A & M University. «Mes parents s’y sont connus lorsqu’ils étudiaient. Ma sœur y est aussi passé. C’est très traditionnel et j’aime le traditionnel. Texas A & M, c’est une partie de mon identité», souligne la Texane qui a pris son envol pour rejoindre Guin après deux ans auprès des siens.

«Mon master en poche en décembre 2023, j’étais prête à signer mon premier contrat professionnel, pose l’Américaine. Je voulais vraiment venir en Europe et évoluer dans une ligue de haut niveau.» L’offre des Power Cats tombait à pic. «Je ne connaissais rien de la Suisse ou de son volley. J’ai aimé tout ce que Leo (Portaleoni, l’entraîneur de Guin, ndlr) m’a raconté par téléphone. Ce qu’il m’a décrit correspondait exactement à ce que je cherchais.»

L’ailière a fait ses bagages pour suivre les traces de sa… cousine. «C’est elle qui m’a inspirée. J’ai d’ailleurs le 16, comme elle. Quand j’étais enfant, j’étais dans les spectateurs pour un de ses matches avec l’Université d’Alabama, près de San Antonio. Elle m’avait offert un ballon, signé par toute son équipe. Je l’ai toujours.» Alyssa a défendu les couleurs de Val-de-Travers, en ligue B, durant la saison 2011/2012.

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