Les rêves de Guin réduits à néant

Ligue A » Les Power Cats s’étaient donné le droit de rêver en remportant l’acte III de la demi-finale les opposant à Neuchâtel, samedi dernier à La Riveraine. Elles pouvaient d’ailleurs prétendre revenir à égalité ce soir, dans leur Leimacker. La belle histoire s’est cependant transformée en cauchemar hier et de match, il n’y aura pas aujourd’hui. Le Covid s’est rappelé aux mauvais souvenirs des volleyeuses et a surtout fait irruption dans le vestiaire neuchâtelois. Hier matin, elles étaient deux joueuses à être testées positives au Covid tandis que cinq autres présentaient des symptômes. Le résultat des examens effectués dans la journée a été sans appel: quatre éléments positifs au Covid et quatre autres malades en attente du retour de leurs tests. Neuchâtel a donc demandé l’annulation du match, ce qui a été validé par Swiss Volley dans la soirée après réception des certificats médicaux.

Règlement accepté

Comble de l’histoire: cette mésaventure avantage le NUC. Le règlement de la fédération nationale stipule en effet que si au moins trois joueuses sont placées en isolement à ce moment-là de la série, celle-ci n’est plus au meilleur des 5 matches mais des 3 rencontres. La formation dirigée par Lauren Bertolacci ayant remporté les deux premiers actes, elle accède donc à la finale, la cinquième de son histoire. «Je trouve que c’est très dur, souffle Dario Bettello, l’entraîneur de Guin. Je suis convaincu qu’il n’y a pas de malhonnêteté dans cette histoire. Je suis néanmoins très triste, car nous étions dans un bon moment après la victoire de samedi dernier.»

Guin ne connaît que trop bien cette situation. L’année dernière, la formation singinoise avait pu accéder à la première finale de son histoire à cause de ce même règlement. Touché par le Covid, Sm’Aesch avait été éliminé comme le sont les Power Cats cette saison. Mais le contexte est différent. En 2021, les quarantaines étaient strictes et les joueuses quasiment placées dans une bulle.