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Les Power Cats vont refermer le chapitre Dario Bettello

Arrivé à la tête des Power Cats en 2017, il quittera son poste une fois la saison terminée

Dario Bettello: «Les émotions resteront, même après mon départ.»

18 avril 2023 à 22:35

Temps de lecture : 1 min

Volleyball » Ce sera peut-être mercredi soir, peut-être samedi, peut-être mercredi prochain. Dario Bettello vit quoi qu’il en soit ses derniers sets en tant qu’entraîneur des Power Cats. A l’issue de la saison, de cette finale contre Neuchâtel qui connaîtra son troisième acte mercredi soir (lire ci-dessous), le Tessinois d’origine prendra pleinement la tête de Frispike, le centre de performance national basé à Fribourg. Il ne partira pas très loin d’ailleurs. «Je garde mon bureau là, au bout du couloir», sourit-il en pointant le fond de l’appartement qui jouxte le Leimacker, là où il a posé son balluchon en 2017.

De là, il a participé à l’évolution du club qui s’est installé solidement dans les quatre, voire les deux meilleures équipes du pays. «Au niveau de la stabilité, Neuchâtel et nous sommes les seules formations à avoir systématiquement fini dans le top 4 ces six dernières années», relève Dario Bettello non sans un soupçon de fierté. «Oui, je suis fier de ce que j’ai fait ici en six ans, de la régularité dans le travail que l’on a pu amener. Six ans que nous atteignons au moins les demi-finales tout en formant des jeunes joueuses, c’est bien.»

«Oui, je suis fier de ce que j’ai fait ici en six ans»
Dario Bettello

A quelques jours de son départ des Power Cats, nous avons demandé à Dario Bettello de se souvenir de quelques moments qui ont jalonné son passage à Guin. Le premier qui lui revient date d’il y a cinq ans, au terme de sa première saison.

 

1. Une première médaille de bronze

Printemps 2018, après une victoire contre Lugano en quart de finale, la formation singinoise s’incline 2-1 face à Aesch, qui était alors le dauphin de Volero. Pour la troisième place, elle retrouve son meilleur ennemi de l’époque: Kanti Schaffhouse. L’histoire est symbolique, puisque le nouvel entraîneur de Guin, Dario Bettello, affronte l’ancien, Nicki Neubauer. Avec deux victoires 3-2 à la clé. «Plus que cela, qui tient de l’anecdote, c’est cette impression que tout le monde était derrière nous, explique le Tessinois. Le club avait déjà connu les médailles de bronze, mais pour moi, l’atmosphère rendait la chose encore plus importante.»

Cela a aussi créé les fondations de quelque chose de durable. «Il y a eu une cohésion entre le comité et moi sur le long terme, se réjouit Dario Bettello. Je suis content d’avoir vu grandir des joueuses. Et nous n’avons jamais eu de saisons ratées, nous avons gagné notre place parmi les meilleures équipes du pays.»

 

2. L’aventure de la Coupe d’Europe

La Challenge Cup et la CEV Cup, Guin avait déjà connu, mais pour Dario Bettello, le premier match à l’extérieur, à Dresde, restera comme quelque chose de fort. «Nous étions mélangés dans le bus avec les fans, l’ambiance était géniale. Nous avions perdu 3-1 là-bas (après une défaite 0-3 à Fribourg, ndlr), mais le match, la salle remplie, tout était super», s’exclame-t-il. Pour les joueuses aussi, les premiers souvenirs qui leur reviennent en parlant de leur entraîneur, ou ex-entraîneur, sont ceux des déplacements. «Le voyage au Cannet restera pour moi comme l’un des plus sympas, sourit Méline Pierret, ancienne passeuse. Dario, c’était aussi lui qui s’occupait systématiquement de préparer les pâtes lors des rassemblements. Peut-être son côté tessinois qui ressortait, je ne sais pas.»

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