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Le premier acte pour les Power Cats

Guin a battu Neuchâtel 1-3 hier soir au terme d’une rencontre dominée par la formation singinoise


6 avril 2021 à 04:01

Volleyball » Une semaine après leur retour de quarantaine, les Power Cats ont réussi ce que peu de monde les pensait capables de faire avant le premier acte de cette finale: battre Neuchâtel pour la première fois cette saison. Et pourtant, hier, une fois les quatre sets terminés, la victoire 1-3 des Singinoises actée, c’était à se demander qui est le favori de cette série. Guin a semblé supérieur dans tous les secteurs de jeu. Peut-être que l’équipe de Dario Bettello a simplement su profiter à merveille de l’étiquette d’outsider qui lui est collée à la peau depuis deux semaines et demie et la qualification obtenue sur tapis vert contre Aesch.

31

nombre de points cumulés par Trine Kjelstrup.

En remportant ce premier match d’une finale au meilleur des cinq, les Power Cats ont su faire taire une partie des critiques à leur encontre. «Les gens disaient qu’on ne méritait pas d’être là. Pourtant nous avions battu Cheseaux, nous avons battu Sm’Aesch et maintenant nous battons Neuchâtel, récapitule Trine Kjelstrup, auteure de 31 points. Je crois que nous avions surtout envie de nous prouver à nous même que nous ne méritions pas ces commentaires négatifs.»

Jongler avec le banc

Mission accomplie donc, même si rien n’a été facile. Car Neuchâtel est un rude adversaire au mental d’acier et aux smashs de fer. Si Tia Scambray a à nouveau su mener les siennes, cela n’a pas été suffisant. La faute à des Singinoises pugnaces qui ont su profiter des moindres espaces laissés par leurs hôtes. Quand le bloc neuchâtelois offrait un trou de souris, Trine Kjelstrup et ses coéquipières ne se sont pas gênées pour s’y engouffrer. Même quand Neuchâtel recollait au score (3-6 à 9-9 dans le premier set, 2-8 à 12-13 dans le troisième), les Singinoises ne paniquaient pas.

Il y a juste eu en fin de deuxième set un moment d’égarement de Guin qui a permis à son adversaire d’inscrire un partiel de 9-1, passant de 16-19 à 25-20 pour remporter cette manche. «Tout marchait bien et, forcément, à un moment le niveau baisse, souffle Dario Bettello, l’entraîneur. Physiquement, nous ne pouvions pas tenir à fond tout du long.» Car la quarantaine a tout de même laissé des traces et le coach a dû jongler entre son banc et son six de base pour pouvoir reposer un tant soit peu ses joueuses. «Je suis tout de même étonné de les voir tenir un tel rythme, admet-il. Elles ont aussi su profiter des petites pauses pour récupérer durant le match.»

Savoir s’adapter

Touchée par le Covid-19, Trine Kjelstrup était la première étonnée de réussir à garder un tel niveau hier soir. «Un set, peut-être deux, mais quatre à cette intensité, non, je ne m’attendais pas à tenir, sourit la diagonale danoise. Après ma blessure (au pouce à Noël, ndlr), je me sentais enfin de retour en demi-finale contre Aesch et là… bim! Corona. J’ai eu le moral en bas, mais à l’image de l’équipe, j’ai su rebondir.»

Les sourires singinois se sont vite mués en regards concentrés et focalisés déjà sur l’acte 2 de vendredi. Car les Power Cats savent que Neuchâtel ne fera pas deux fois les mêmes erreurs. «Là, elles avaient certainement peur de perdre, estime Trine Kjelstrup. Ce sont les favorites. Tout le monde dit qu’elles doivent gagner. Pour nous c’est un luxe de pouvoir être l’outsider et de jouer simplement les balles les unes après les autres.»

Après une journée dévolue à la récupération, les Singinoises commenceront la préparation de la revanche demain. «Neuchâtel trouvera comment s’adapter. A nous de les surprendre grâce à de petits ajustements», prévient Dario Bettello.

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