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Kristel Marbach. «Je veux retrouver de la spontanéité»

Elle a décidé de dire stop après 20 ans passés dans les salles de volleyball

Samedi après la victoire 3-0 contre Schaffhouse, Kristel Marbach a dit au revoir au public du Leimacker.

17 avril 2019 à 00:54

Volleyball » Samedi, au Leimacker, c’était le moment des adieux pour Kristel Marbach qui y jouait son dernier match en tant que volleyeuse de ligue A. Qui plus est sous le maillot du club où tout avait commencé pour elle voilà une vingtaine d’années. Le lendemain, elle fêtait, à Schaffhouse une dernière médaille de bronze avec ses Power Cats, la troisième depuis son retour au bercail en 2013. Et lundi, la Singinoise était de retour au travail, à Berne, sauf que, cette fois, il n’y aura plus d’entraînement le soir, ni de matches le week-end. A 30 ans, Kristel Marbach a décidé de prendre sa retraite sportive. «Je sais que chaque année, avec la charge de travail augmentant, je disais que ce serait certainement ma dernière. Cette fois, à Noël, ma décision a été fixée, se souvient-elle. Je crois avoir bien choisi, c’était quand même une belle saison avec une très bonne équipe.»

Evidemment, comme pour toutes les joueuses et l’entourage du club, jouer la petite finale a été une déception. Mais vite effacée au vu de la joie lors de la victoire finale de dimanche soir. Rembobinons le film de la carrière de Kristel Marbach. Une épopée qui a commencé là où elle s’est finie: à Guin.

Le départ A 16 ans, après plusieurs saisons passées en première ligue en Singine, c’est le grand départ pour Kristel Marbach. Direction Franches-Montagnes pour sa première expérience en ligue A. «J’étais sûre de moi, j’adorais le volley et Franches-Montagnes était une super équipe avec un excellent coach (Andreas Vollmer, ndlr), j’ai foncé.» Elle éclate de rire: «J’ai pleuré toute la première nuit! Le premier soir, j’étais au téléphone avec ma maman, j’ai senti les larmes monter, alors j’ai raccroché en prétextant que je n’avais plus de batterie.»

Sa première semaine à Saignelégier coïncidait avec le week-end du Marché-Concours. «A la place de rester sur place, je suis rentrée à Guin, sourit-elle. Depuis, je n’ai plus raté une seule fois le Marché-Concours. De cette période passée dans le Jura, j’ai gardé plusieurs très bons amis.» Sportivement, en trois saisons, Kristel Marbach y a vécu une première finale, perdue contre Volero, une médaille de bronze et la récompense de «meilleure jeune joueuse».

Le constat L’étape suivante a mené Kristel Marbach dans le canton de Vaud, à Cheseaux, une formation qui ne jouait pas les premières places. «Je voulais me concentrer sur mes études. A Lausanne, il y avait un programme qui me plaisait, se souvient-elle. J’ai vite remarqué que je désirais encore jouer au volley dans les meilleures équipes et, surtout, continuer à progresser.» Direction donc Köniz, en 2009, tout frais champion de Suisse. «Le choix était logique. Guin venait de monter en ligue A, c’était encore trop tôt pour revenir. Ce d’autant plus que la préparation pour les championnats d’Europe avait commencé. Je devais jouer dans un tel club.»

Lire aussi » «Le danger doit être une motivation»

Les titres C’est ce même besoin de préparer les joutes européennes – qui se sont tenues en Suisse en 2013 – qui conduira Kristel Marbach à Zurich, auprès de l’ogre Volero. Résultat: un titre national, une Coupe de Suisse et une participation à la Ligue des champions. Mais surtout, au bout de la saison, les championnats d’Europe tant attendus. «C’était l’aboutissement de quatre années intenses de préparation avec les mêmes joueuses. Chaque année, nous partions quatre mois en camp ensemble. C’est un des meilleurs souvenirs de ma carrière», assure la capitaine de la «nati». Cet interlude international terminé, elle décide de quitter Zurich où elle n’aura passé qu’une saison.

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