Volleyball. Guin battu par Neuchâtel en Supercoupe, mais pas abattu

Volleyball » Combatives, les Singinoises n’ont rien pu faire face à Neuchâtel. Pour son deuxième match officiel de la saison, Guin a eu droit à son premier gros test samedi à l’occasion de la Supercoupe à Gümligen. Les Power Cats ont en effet retrouvé le Neuchâtel Université Club, leur bourreau en finale du championnat l’an passé. Elles se sont logiquement inclinées en trois sets face à un adversaire qui a fait parler sa puissance de frappe.

Affichant un visage nettement plus conquérant que le samedi précédent face à Genève pour leur reprise du championnat de ligue A, les Singinoises ont fait la course en tête durant le premier set jusqu’à 17-18, moment choisi par le NUC pour appuyer sur l’accélérateur et s’octroyer cette manche sans trembler. Méline Pierret et ses coéquipières ont ensuite fait le break en profitant d’un passage au service de Tessa Grubbs, artificière en chef et topscoreuse de l’équipe, qui a fait passer le score de 7-7 à 12-7. Rebelote dans le troisième set, où après avoir pris un bon départ (1-6 puis 8-12), les joueuses de Leonardo Portaleoni n’ont pu que constater la supériorité de leur adversaire.

Une classe d’écart

«Neuchâtel possède simplement des meilleures joueuses que nous, pose d’entrée le technicien singinois. Nous avons eu du mal lorsque Grubbs était au service et Tia Scambray a fini avec 61% de réussite en attaque, ce qui est énorme.» Auteures de 13 et 18 points respectivement, dont quelques smashs assassins dans les moments charnières, les deux joueuses ont illustré l’écart séparant les deux équipes. Ecart qui s’est allègrement traduit au niveau de la réussite en attaque: 29% de réussite seulement pour Guin contre 51% pour le NUC. «Comme Neuchâtel est très fort au service, nous avons eu aujourd’hui (samedi, ndlr) plus de peine à la réception que la semaine passée et ça nous a empêchés de bien construire nos attaques», explique Leonardo Portaleoni.