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Hockey sur glace

Raphaël Berger tire le bilan de 2020. «Nous allons nous en sortir»

L’arrivée de la pandémie de Covid-19 a chamboulé tous les plans de Fribourg-Gottéron. Si le club n’a pas pu profiter pleinement de sa nouvelle patinoire, le directeur général Raphaël Berger continue d’aller de l’avant


30 décembre 2020 à 02:01

Entretien » Au premier étage de la splendide BCF-Arena sont regroupés tous les bureaux de Fribourg-Gottéron. Après une courte attente dans le vaste hall d’accueil, un long couloir nous conduit au bureau du directeur général. Derrière la porte en verre? Rien de clinquant. Le mobilier est modeste et l’endroit fleure bon le hockey sur glace. Un puck trône au sommet de chacune des innombrables piles de dossiers réparties sur le bureau et les étagères. Sur le côté, une penderie avec des vestes, des maillots et des gilets de chantier. Accrochés au mur, des fanions et quelques tableaux. Le décor est planté.

Attablé derrière son ordinateur portable, Raphaël Berger a dégagé un peu de son précieux temps pour se prêter au jeu de l’interview. Avant de s’accorder quelques jours de congé entre Noël et Nouvel-An, l’ancien défenseur est revenu, durant près d’une heure trente, sur cette année 2020 si particulière. «Le sport professionnel est l’un des secteurs les plus touchés par la crise, mais nous allons nous en sortir», promet le directeur général des Dragons, dont le discours se veut résolument optimiste, même si 2021 est encore emplie d’incertitudes pour Gottéron et tous les clubs de hockey sur glace.

Etes-vous content d’arriver au terme de cette année 2020?

Raphaël Berger: C’est une année dont on va se rappeler. Spécialement pour Fribourg-Gottéron. A cause de la crise du Covid-19 à travers laquelle nous sommes tous passés mais aussi en raison de la mise en service de cette nouvelle patinoire que nous attendions depuis un moment. Cela nous a donné beaucoup de travail, donc nous sommes contents que cette année se termine, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a eu que du négatif durant ces douze derniers mois.

Quel a été le pire moment?

Au printemps passé, lorsque la saison s’est arrêtée juste avant les play-off, nous avons été en quelque sorte privés de dessert. Cela a été embêtant mais pas dramatique, d’autant plus qu’à l’époque nous ne nous projetions pas dans une poursuite de la crise. Le coup le plus dur est intervenu à la fin octobre lors des nouvelles restrictions. Après avoir fait tout ce qu’il fallait ou tout ce que l’on pouvait faire pour que cela se passe bien, la réalité nous a rattrapés. Des événements que l’on ne maîtrise pas…

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