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Hockey sur glace

Match XXL, histoires exceptionnelles

Les joueurs ne sont pas les seuls à avoir vécu un acte III unique à plus d’un titre, mardi à la BCF Arena

Acte 3 des play-off entre Gotteron et Lausanne Photo Lib/Alain Wicht, Fribourg, le 29.03.2022Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

31 mars 2022 à 04:01

Hockey sur glace » Commencé mardi à 20 h, l’acte III du quart de finale des play-off mettant aux prises Fribourg-Gottéron à Lausanne s’est terminé mercredi à 00 h 24, après 4’58 dans la troisième prolongation. Dans une BCF Arena encore bien remplie mais qui a parfois trouvé le temps long, Philippe Furrer, après avoir couché Joël Genazzi et trompé du revers de sa crosse le gardien Luca Boltshauser entre les jambières, a permis aux Dragons de s’imposer 3-2 et de prendre l’avantage 2-1 dans la série.

Alors seulement, les commentateurs radio/TV ont pu poser leur micro et les journalistes de presse écrite, dont la deadline était dépassée depuis longtemps, se mettre au boulot. Mais pour les supports digitaux. Pendant que joueurs et membres du staff technique fribourgeois s’employaient à reprendre des forces autour de boulettes de viande que le Suédois Daniel Brodin n’avait pas préparées, clin d’œil au géant jaune et bleu de l’ameublement mais pas de la restauration, fonctionnaires et dirigeants se réunissaient en coulisses pour dresser un premier bilan de la soirée. Celle-ci a été longue, mais belle. Si sportivement, elle n’a pas débouché sur un record en National League (le 21 mars 2019, Berne avait battu Genève-Servette au bout de 117’43 d’effort), jamais les recettes n’avaient été aussi délicieuses. A match XXL, circonstances et performances exceptionnelles. Pour le trésorier de Fribourg-Gottéron, mais pas que.

1 » Vibrer dans le train sur son smartphone

Quand Philippe Furrer a libéré la BCF Arena, André Cherix l’avait déjà quittée. Pas le choix. Supporter de Fribourg-Gottéron qu’il soutient aux quatre coins de la Suisse, «à Lugano et Davos aussi», ce Vaudois de 54 ans a la particularité d’habiter Lausanne et d’effectuer tous les déplacements en train. Le problème est là: sa dernière correspondance étant à 23 h 30, André Cherix a suivi le dénouement de la rencontre dans les transports en commun. «Bien sûr, j’aurais préféré vivre ce dernier but de l’intérieur: on a beau être assis au dernier étage, on se lève tous du siège, souffle-t-il au bout du fil. Mais avec le copain qui m’accompagnait, nous n’avons pas perdu une seule miette. A peine descendions-nous les escaliers de la patinoire que nous avions le match sur le téléphone portable.»

«Nous étions un petit groupe dans le wagon, les yeux rivés sur le natel.»
André Cherix

Le voyage du retour a été «mémorable», continue André Cherix. «Nous étions un petit groupe dans le wagon, les yeux rivés sur le natel. Même les contrôleuses se sont arrêtées un petit moment. C’était sympa. Mais quand Fribourg a marqué, j’étais dans le bus. Les gens ont dû prendre peur, je pense.»

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