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Hockey sur glace

Le Dragon fait chauffer sa calculette

Avec un manque à gagner chiffré à 7 millions, Gottéron cherche à économiser. Dans tous les secteurs

Erstes offizielles Eistraining des HC Freiburg-Gottéron (Saison 2020/2021). Bild: (v.l.): Matthias Rossi, Andrei Bykow, Philippe Furrer. Foto: FN / Charles Ellena, Freiburg, 10.08.2020Charles Ellena

15 septembre 2020 à 23:21

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » A peine le conseiller fédéral Alain Berset a-t-il permis le remplissage des patinoires aux deux tiers que Fribourg-Gottéron s’inquiétait d’un manque à gagner chiffré à… sept millions de francs! Un montant énorme et nettement supérieur à ceux annoncés par la concurrence. Bienne a parlé de 2 à 3 millions de francs, Lausanne de 4 à 6, Berne de 5 et ce avec une diminution de spectateurs bien plus importante qu’à Fribourg. Comment se fait-il que le Dragon doive faire face à une aussi grande perte? «Ces 7 millions annoncés représentent le manque à gagner par rapport à notre budget d’avant le Covid-19. Depuis, il a déjà été adapté», nuance Hubert Waeber, le président des Dragons.

Des charges identiques

Depuis quelques semaines, les calculatrices chauffent dans les bureaux de la BCF Arena. «Avec cette pandémie, les incertitudes sont très nombreuses. Elles sont encore plus importantes chez nous, puisque cette première saison dans la nouvelle patinoire se base sur des prévisions», rappelle Raphaël Berger, le directeur général du club, qui réfute l’idée d’un manque à gagner gonflé. «Il est juste et étayé, se défend-il, mais il dépend évidemment du nombre exact de spectateurs que nous pourrons accueillir.»

80%

La prévision de baisse de consommation de la restauration

Avec en moyenne quelque 2700 spectateurs de moins qu’espéré, Gottéron, qui pourra accueillir 5160 personnes par rencontre, s’attend à perdre plus de 4 millions de francs par rapport à ses prévisions. Les trois millions restants se trouvent dans les secteurs du merchandising, de la gastronomie et du sponsoring. Le président voit poindre un manque à gagner de 200’000 francs dans le merchandising. «Nous constatons aussi que le sponsoring ralentit. Nos partenaires sont dans l’incertitude. Ils demandent de la patience et certains veulent revoir leur soutien à la baisse», dévoile Hubert Waeber.

Gottéron avait aussi beaucoup d’attentes au niveau de la restauration. «Nous espérions tripler nos revenus (330’000 francs la saison dernière, ndlr), mais maintenant, nous nous attendons à une baisse de consommation de 80%…», déplore Raphaël Berger. A l’addition des différents secteurs, le manque à gagner ne sera pas aussi important que redouté. «Il est un peu moins dramatique que prévu. On sera plus proche des 4,5 millions que des 7, mais sans économies et sans aides, il ne sera pas possible de boucler la saison», met en garde le président.

Si la priorité a été donnée à l’établissement du concept sanitaire, Gottéron a déjà cherché des pistes pour réduire ses charges. «Dans certains secteurs, comme la gastronomie ou la sécurité, il devrait être possible de réaliser quelques économies», imagine Hubert Waeber. «Il n’y a pas un truc qui va nous sauver la mise. Il faudra faire des efforts partout. Le problème est qu’on doit faire face à toutes les charges, mais qu’on ne sera payé qu’aux deux tiers», insiste Raphaël Berger.

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