Hubert Waeber. «Je ne suis pas du tout inquiet»

Hockey sur glace » Il y a des choses qui ne changent pas. «Après une défaite, je m’énerve», avoue Hubert Waeber. Président de Fribourg-Gottéron au franc-parler assumé, le Singinois de bientôt 61 ans a cependant appris à peser ses mots quand le contexte le demande. Ou est-ce tout simplement parce que le contexte n’exige pas encore de se préoccuper du sort de Dragons, qui traînent la patte à la 11e place du classement après avoir perdu cinq de leurs sept premiers matches de National League? «Nous n’avons que trois points de moins que l’année passée au même stade de la saison», rappelle Hubert Waeber, «pas du tout inquiet» par la dynamique négative en championnat.

Nouvelle défaite pour Gottéron: recherche buteurs désespérément

En plus de revenir sur le premier mois de compétition poussif de la première équipe, le patron d’un groupe de garages a éteint le moteur de son quotidien une petite heure pour évoquer les défis structurels et environnementaux qui attendent le club ces prochains mois. Sans langue de bois. Ça, ça ne change pas!

«Dubé a toute ma confiance»

Il a été demandé à Hubert Waeber, rencontré mercredi, ce qu’il faisait il y a trois ans jour pour jour. «Le 5 octobre 2019? C’est le jour où Mark French a été licencié», fouille-t-il dans sa mémoire. Autant dire que la situation actuelle n’est pas comparable avec celle qui avait abouti au limogeage, en pleine nuit, du coach canadien. «On avait senti les joueurs démotivés. Là, j’ai des bons échos du vestiaire. On voit que l’équipe, comme la cohésion d’ailleurs, est bonne. Il manque des buts et peut-être un leader sur la glace, actuellement. Mais je suis confiant à l’idée que nous allons retourner sur le droit chemin. Il faut rester calme et travailler.»