Kessey Dieu
8 décembre 2022 à 17:56
Parole d’expert
Hockey sur glace » «Dans les cantons catholiques, nous avons des jours fériés dont certains ne connaissent même pas l’existence. J’en parlais l’autre jour avec des membres de notre encadrement qui viennent de Suisse alémanique, ou des coéquipiers qui viennent d’ailleurs, en évoquant ce jeudi 8 décembre, jour d’Immaculée conception. Ce férié n’est pas noté comme tel dans notre programme et n’est pas un jour de congé. Il n’y a guère qu’à Noël que nous, les hockeyeurs, n’avons rien au programme. A Pâques par exemple, les play-off battent leur plein. Et le 2 janvier, nous jouons aussi.
Nous avons aussi un rôle de divertissement. Un match de hockey peut représenter une animation pour les personnes en congé. Pour ma part, je n’ai jamais joué entre Noël et Nouvel-An, sauf lorsque Fribourg-Gottéron participait à la Coupe Spengler. Au cœur du championnat, cette période de fin d’année est synonyme de grandes vacances et les étrangers – surtout les Finlandais ou les Suédois – profitent de ces quatre ou cinq jours de congé pour rentrer chez eux, dans leurs familles. Et pour nous, cela nous permet de vivre les fêtes plus sereinement. Nous n’avons pas le souci d’être prêt à jouer le 26 ou le 27.
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