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Chroniques sportives

Le nouveau directeur de Morat-Fribourg veut «en faire plus pour ne pas stagner»

Moderniser Morat-Fribourg sans le dénaturer: tel est l’objectif de Marc Mauron

Impliqué dans le Festival de musique du Lac-Noir et dans les championnats du monde de ski freestyle en 2025, outre ses autres activités, Marc Mauron est un homme bien occupé. © Charly Rappo

6 septembre 2023 à 00:55

Course à pied » «Avec Laurent Meuwly, nous avons construit le corps business, l’infrastructure de course. Il est désormais temps de développer tout le volet événementiel. On ne peut plus attirer un coureur uniquement avec la course tant le calendrier est saturé. Il faut que tout le reste donne envie autour. Marc Mauron est la bonne personne pour poursuivre ce virage.» Président de Morat-Fribourg, Frédéric Dumas est convaincu de son choix stratégique dont Olivier Gloor, directeur de la course de 2019 jusqu’à la fin de l’année passée, a fait les frais. En nommant à sa place le Singinois de 43 ans, qui a débarqué début février avec un vécu considérable dans le marketing sportif, le comité d’organisation entend moderniser un gros bateau qui vivra sa 89e croisière les 30 septembre et 1er octobre prochains.

Passant du bon allemand au français, avec un intermède en senslerdütsch, Marc Mauron, par ailleurs CEO de l’agence de communication By the way, a présenté sa vision ce mardi au siège de la Banque cantonale.

Et Frédéric Dumas de détailler la patte de celui qui a travaillé pour Red Bull, Swatch et Swiss Tourisme après avoir effectué un apprentissage dans la publicité: «Avec lui, c’est «on y va, on fonce». C’est une tête dure de Singinois, ça me plaît d’autant plus que je suis moi-même à moitié Singinois. Nous sommes sur la même longueur d’onde. La preuve: depuis toujours, je me dis que la montée de La Sonnaz devait être notre Alpe d’Huez à nous en termes de ferveur populaire. Lors de nos premières discussions, il m’a sorti exactement la même chose.»

Comment avez-vous accédé à ce poste?

Marc Mauron: Cela fait des années que j’œuvre dans l’univers de l’événementiel, principalement sportif. Après avoir touché au motocross freestyle, au VTT et au skateboard dans le monde entier à travers mes différents mandats et employeurs, l’occasion s’est présentée de me rapprocher de la maison. Les événements aussi emblématiques que Morat-Fribourg ne sont pas légion dans le canton. C’est une fierté d’en faire partie.

Qu’attendez-vous de votre première édition?

Cette année est placée sous le signe de la consolidation, faute de temps à disposition. La priorité, c’est de mettre sur pied un Morat-Fribourg qualitatif en amenant deux ou trois idées (lire ci-dessous). La suite viendra dans un second temps.

Votre parcours recense des sports modernes, jeunes et spectaculaires. Que pouvez-vous prendre de cet univers pour le mettre à la sauce course à pied?

C’est vrai que mon expérience professionnelle de la course à pied est moins classique que Morat-Fribourg, qui a une longue et belle histoire. Il n’est pas question de la renier ou de la modifier. Mais cet héritage ne doit pas empêcher pas l’innovation.

Doit-on s’attendre à une course d’obstacles sur 17 kilomètres?

Ou à un parcours inversé, avec départ à Fribourg et arrivée à Morat. Je plaisante! Il y a une histoire à respecter. Mais il faudra en faire plus si nous ne voulons pas stagner.

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