Chronique. la passion du ski selon Beat «Kugelblitz» Feuz

Retraite » Tout d’abord, amis lecteurs, mille mercis: vous êtes très nombreux à lire le ski dans notre journal et sur les supports de La Liberté. Ces mille mercis ne sont ni billevesées ni paroles en l’air. Ils sont des faits avérés et confirmés par Jérémy Rico, notre éminent big boss de la rédaction numérique: «Tout ce qui touche au ski: Alexis Monney, Noémie Kolly, Mathilde Gremaud…, mais aussi les articles parlant des stations fribourgeoises ont été très lus ce week-end sur notre site web», a-t-il lancé mardi au traditionnel «neuf-trente», notre ainsi nommée séance journalière de rédaction.

Si utiliser le mot stupeur serait un brin exagéré, l’étonnement lu sur le visage de certains collègues a apporté, ce matin-là, de la neige à mon moulin. Eh oui les amis, il fut un temps pas si lointain où il fallait se battre contre les moulins à vent contraires qui sifflaient sur ma tête: «Mais qui regarde encore le ski alpin de nos jours?» La réponse est tombée mardi. Cinglante, comme la retraite de Beat Feuz…

Sentiment étrange

La transition est toute trouvée. Parce que oui, il faut s’y faire, nous devons désormais composer sans «Kugelblitz». Notre «Kugelblitz», celui que le monde entier et même l’Autriche nous enviaient a tiré sa révérence. C’était le week-end dernier à Kitzbühel avec, pour moi, ce gros regret: je n’y étais pas! Pour sa dernière sur le Lauberhorn la semaine précédente, j’étais là. Mais pas à Kitzbühel.