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Chroniques sportives

Fribourg-Gottéron. Jacob De la Rose, au nom de l’équilibre

Caution défensive du duo Bertschy/DiDomenico, l’attaquant suédois a trouvé sa place et son rythme

Après une première saison mitigée, Jacob de la Rose est en train de gentiment conquérir les fans fribourgeois. © Keystone

26 septembre 2023 à 01:55

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » «A la base, quand nous avons récupéré DiDo, je n’avais pas pensé à l’associer avec Bertschy. J’avais d’autres plans en tête. Mais c’est aussi ça le hockey: ça «clique» rapidement entre deux joueurs sans que ça soit une évidence sur le papier.» Testée un après-midi de canicule à Yverdon-les-Bains par Christian Dubé, pour une défaite sans appel, l’association entre les deux attaquants les plus imprévisibles de Fribourg-Gottéron a survécu. Mieux: elle fonctionne du feu de Dieu. Même s’ils sortent d’une deuxième semaine de championnat moins prolifique que la première, Chris DiDomenico (2 buts, 4 assists) et Christoph Bertschy (3 buts et 2 assists) prennent toujours autant de place dans l’animation offensive des Dragons. Ne totalisent-ils pas à eux deux près du quart des tirs fribourgeois à l’heure de recevoir le HC Bienne?

Encore faut-il ajouter le bon neutron pour que l’alchimie se crée entre deux électrons libres. En Jacob de la Rose, le staff fribourgeois a trouvé le complément idéal pour encadrer la relation atomique qui lie les «Chris» au carré. Centre consciencieux pas maladroit de ses mains, le Suédois de 28 ans compose avec les deux artistes autant qu’il compense leur attirance frénétique pour le but adverse. Trois hommes à qui Gottéron doit soit dit en passant 40% de ses goals (8 sur les 20) jusqu’ici.

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«De par mon poste et du fait que mes deux ailiers sont très habiles et talentueux, je suis plus dans une optique «deux sens de la patinoire». Mais autant DiDo que Bertschy font les efforts pour se replier. Je ne joue pas plus défensif qu’auparavant», assure l’international aux 259 matches de NHL, dont les 189 cm et les 95 kg sont une aubaine pour l’Ontarien plus encore que pour le Singinois, habitué lui aussi à jouer de son corps devant comme derrière. Ce dernier acquiesce: «Jacob gagne tellement de duels avec son gabarit, ça nous facilite la vie.»

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