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Nouveaux sports olympiques

Avec le breaking aux Jeux olympiques, ils veulent entrer dans la danse

Yu-Seng et Wen Du pratiquent le breaking, dont les puristes n’apprécient pas tous son entrée aux Jeux.

Série d'été les nouveaux sports olympiques: breaking. Faire les deux frères Yu Seng et Web Du Photo Lib / Charly Rappo, Aigle, 24.07.2023Charly Rappo/Charly Rappo / La Liberté

8 août 2023 à 19:40

Temps de lecture : 1 min

Série d’été (épisode 5) » A un an des Jeux olympiques de Paris, La Liberté vous présente ces nouveaux sports qui intègrent les JO et cassent les codes traditionnels.

«Mélange de jeunesse, de fraîcheur, de sensations fortes et d’excitation…» C’est en ces mots qu’est décrit le breaking, plus communément appelé le breakdance, sur le site internet dédié exclusivement aux Jeux olympiques. «Le terme exact, c’est le breaking. Breakdance, c’est une invention des médias américains dans les années 80, à cause des différents films sortis à ce moment-là», rigole Artur Libanio, coprésident de la Fédération suisse de breaking.

Présentée pour la première fois lors des Jeux olympiques de la jeunesse en 2018 à Buenos Aires, cette toute nouvelle discipline fera son entrée en tant que sport additionnel aux Jeux de Paris 2024. Du côté d’Aigle, après s’être illustré devant les juges, Yu-Seng entraîne son frère Wen Du en vue du rendez-vous planétaire français, l’année prochaine.

La débrouille en 2001

Danseur romand depuis plus de vingt ans, Yu-Seng revient sur ses débuts: «J’étais un grand fan d’arts martiaux, de gymnastique et d’acrobaties… Le break regroupe tous ces éléments. En 2001, il n’existait aucun club ou école de danse. Pour évoluer, il n’y avait que deux solutions: rencontrer des gens qui connaissaient des moves ou apprendre un peu dans son coin.» Avant de préciser: «Nous avons commencé avec un groupe de potes et des membres de ma famille à Aigle, sur le bitume ou dans mon salon. Nous ne savions pas si nous faisions des choses fausses ou pas… C’était la magie de la danse!»

Quelques battles plus tard, un titre valaisan en poche, le groupe d’Aigle découvre le niveau national. Puis il force les portes du niveau mondial, à Wembley, devant des milliers de spectateurs. «J’ai trouvé bizarre qu’il n’y ait pas de représentants suisses annoncés. J’ai écrit un message aux organisateurs qui m’ont demandé qui j’étais… Je leur ai répondu que j’étais le champion suisse. Alors qu’à ce moment-là, je ne l’étais pas encore (rires, ndlr).» Audace ou prétention, c’est selon.

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