«Au début, on m’a pris pour un kamikaze»
Président de l’Antre SA, Albert Michel s’est énormément impliqué dans la construction de la patinoire. De l’élaboration du projet à sa réalisation, en passant par l’indispensable recherche de fonds, le banquier revient sur cette folle aventure.
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Aurélie Yuste
22 septembre 2020 à 21:50
Sans Albert Michel, la nouvelle BCF Arena n’aurait jamais vu le jour. L’affirmation peut paraître péremptoire. Elle l’est. Des années durant, l’idée d’une nouvelle enceinte a hanté les esprits fribourgeois. Des projets ont émergé, des concepts ont été imaginés mais aucun n’a abouti. Il a fallu l’arrivée du Riazois pour faire bouger les choses dans la bonne direction. Appelé à la rescousse en 2015, Albert Michel (71 ans) s’est rapidement imposé comme l’homme de la situation, celui à même de concrétiser un projet vital pour l’avenir du club de Fribourg-Gottéron.
Avant le premier match officiel des Dragons, le président de l’Antre SA, la société immobilière en charge de la réalisation de la patinoire, a accepté de revenir sur une aventure passionnante au cours de laquelle il a «beaucoup appris».
Dix ans après les premières discussions et les premiers projets de nouvelle patinoire, le HC Fribourg-Gottéron s’apprête à disputer son premier match officiel dans la nouvelle enceinte. Quel est votre état d’esprit?
Je ressens de la satisfaction. Celle d’avoir pu réaliser, en équipe, la construction d’un projet d’envergure et de surcroît d’une complexité inhabituelle.
Mesurez-vous tout le chemin parcouru depuis le lancement du projet?
Pour l’instant, pas complètement. Quatre ans, c’est long et c’est court à la fois. Dans ce projet où les délais étaient limités, le temps a passé très vite.
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