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Société

Plus que des miettes

On offre des biscuits pour montrer son affection. Mais dans leurs sachets, ils finissent souvent tout écrabouillés, les goûts tout mélangés


Aurélie Yuste

Aurélie Yuste

7 décembre 2021 à 16:39

Temps de lecture : 1 min

Gastronomie » Comme chaque année en décembre, les maisons commencent à sentir la cannelle, le clou de girofle et le chocolat. Les petits doigts sont tout collants de confiture, les coquilles d’œufs jonchent le fond des éviers, les batteurs font un boucan d’enfer. C’est la période bénie des petits biscuits de Noël, de ceux qu’il faut manger parce qu’on les a faits trop tôt à ceux qu’il faut manger parce qu’il est déjà trop tard. Mais au milieu, pile au bon moment, il est un temps pour offrir ces friandises maison dont les recettes, piquées sur internet, extraites d’un vieux Betty Bossi ou transmises de génération en génération, ont toutes en commun d’être terriblement addictives. Découpés au minuscule emporte-pièce ou roulés grossièrement à la main, ils témoignent de notre reconnaissance, notre amitié ou notre amour.

Malheureusement, à peine glissés dans le traditionnel sac en plastique transparent, voici ces délices qui s’effritent, les décorations qui se décollent, les goûts qui se mélangent. La parade? La boîte à biscuits. Mais attention, pas n’importe laquelle, et pas n’importe comment. Leçon d’excellence avec une reine américaine de la cuisine, rédactrice culinaire pour New York Times Cooking et autrice de nombreux livres de recettes, Melissa Clark.

«Les boîtes à biscuits ne sont pas très courantes aux Etats-Unis, mais elles gagnent chaque année en popularité. Autrefois, on donnait souvent seulement une sorte de biscuits emballée dans un sac. L’idée d’en offrir différentes sortes est apparue il y a vingt ans environ», nous raconte Melissa Clark par e-mail. C’est le parti pris par l’Américaine, qui avoue chaque fin d’année se laisser aller à une «frénésie pâtissière qui, en juin, ressemblerait au délire couvert de farine d’un obsédé du pain d’épice». Généralement, elle essaie d’en avoir huit sortes par boîte, mais concède généreusement que trois ou quatre suffisent.

Biscuits alcoolisés

L’an dernier, la rédactrice culinaire a consacré un article à la plus parfaite des boîtes à biscuits. Pour Melissa Clark, au niveau du goût et des textures, il est important d’avoir une note fruitée (pensez biscuits à la confiture), quelque chose qui croque sous la dent (parce qu’ainsi vous pourrez le tremper dans votre thé, café ou chocolat chaud), un biscuit au chocolat (parce que chocolat) et quelque chose avec de l’alcool (pour qu’il reste quelque chose aux adultes après le passage des enfants autour de la boîte).
Si vous êtes à la recherche de recettes, la New-Yorkaise a listé quelques incontournables des fêtes de fin d’année outre-Atlantique: sablés, pain d’épice, cookies aux pépites de chocolat, brownies (Melissa Clark reconnaît que ce n’est pas un biscuit, mais il semble que ce serait dommage de se priver), boules de neige, macarons à la noix de coco, barres aux noix de pécan, boules au bourbon.

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