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Évasion

L'île de Gozo, un havre de sérénité

Dans L’Odyssée d’Homère, l’île où la nymphe Calypso retint Ulysse prisonnier n’est autre que Gozo

Visiter Gozo au pas de charge serait un crime. © Gérard Blanc

12 septembre 2023 à 15:35

Evasion » La plupart des personnes qui se rendent à Malte ne consacrent souvent guère qu’une journée à Gozo, bien qu’elle offre un programme complet de loisirs et des références historiques aux magnifiques paysages.

Si on devait faire un comparatif entre les deux îles de Malte et de Gozo, on pourrait dire que la seconde est à la fois moins peuplée, moins urbanisée, plus rurale et plus discrète que la première. Sur une superficie de 246 km2, la population totale de Malte est d’environ 500 000 habitants alors que celle de Gozo est de 40 000 habitants pour 67 km2.

Les individualistes qui veulent éviter la foule de la grande île iront donc découvrir Gozo, où, hormis Victoria (Rabat), les villes sont rares. La plupart des habitants vivent toujours au rythme des travaux des champs et de la mer. Le sable y est rare et les baigneurs plongent depuis les rochers dans une eau limpide d’un bleu profond.

Chaque jour, les ferries parcourent les 5 kilomètres de mer qui séparent le port de Cirkewwa de celui de Mgarr. Même image d’Epinal au débarquement: jouxtant le port maritime, le port de pêche de Mgarr, à l’instar de celui de Marsaxlokk de Malte, amarre ses luzzus, des barques multicolores qui arborent l’œil phénicien, censé protéger les marins.

Petites criques désertes

Visiter Gozo au pas de charge serait un crime. Une bonne formule est d’emprunter un touk-touk, à défaut d’avoir le temps de parcourir l’île à pied. C’est un avantage de se faire véhiculer par un guide chauffeur à la fois accueillant, truculent et aux traits burinés par le soleil, qui vous entraînera dans un parcours qu’on qualifierait de sportif et éducatif.

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