Un 6e siège au Conseil national? Le PLR vaudois confiant face à la gauche

Partis » Le «grand vieux parti» vaudois bénéficiera-t-il du statu quo dans la course à la Chambre du peuple le 22 octobre? Premier parti du canton, y compris aux fédérales de 2019 où il l’avait emporté en part des suffrages, le Parti libéral-radical (PLR) présente ses cinq élus sortants, en tête de leur liste principale emmenée par la figure de proue pour les Etats Pascal Broulis. Pouvoir d’achat, sécurité et relations internationales apaisées avec l’UE au nom de l’économie sont au cœur d’une campagne très bien dotée financièrement.

Car le parti a mis les moyens. Dans l’espoir de «décrocher un sixième siège au Conseil national et défendre notre siège au Conseil des Etats», informe le secrétaire général du parti Christopher Ulmer. Un budget de 500 000 francs – hors enveloppes personnelles de ses candidats – a été validé par le congrès de la formation. Dont 120 000 francs pour Pascal Broulis et les deux tours des élections à la Chambre haute. Une somme supérieure aux autres partis et en majorité alimentée par les dons des quelque 11 000 membres, ainsi que «des entreprises, principalement des PME bien implantées dans la région», poursuit Christopher Ulmer.

Important budget de campagne

Un budget complété par les réserves du parti: contribution des élus, cotisations des sections, dons de membres, ainsi que le traditionnel souper de soutien et ses 300 convives. Une somme importante, admet le parti, mais qui «s’explique non seulement par la taille et la population du canton, mais aussi par le fait que le PLR défend un siège acquis de haute lutte à la Chambre des cantons», selon le secrétaire général. On se souvient qu’avant l’élection d’Olivier Français (plr) et l’échec d’Ada Marra (ps) en 2019, les deux sièges vaudois des Etats étaient détenus par la gauche rose-verte.