Logo

Grand Fribourg

«Cette fusion n’apporte rien à Villars-sur-Glâne»

Le 26 septembre, les habitants de neuf communes sarinoises sont appelés aux urnes pour un vote consultatif sur la fusion du Grand Fribourg. Neuf jeunes Fribourgeois – un par commune – livrent leur avis sur ce projet et évoquent leur sentiment d’appartenance à leur commune. Troisième épisode avec Lucie Monney, qui combat la fusion à Villars-sur-Glâne.


François Tardin

François Tardin

10 septembre 2021 à 12:52

Génération Grand Fribourg? (3/9) » Dire que Lucie Monney est attachée à sa commune tient de l’euphémisme. En vingt années, toutes vécues à Villars-sur-Glâne, cette étudiante en Anglais et Sciences de l’environnement à l’Université de Fribourg a eu le temps de construire des attaches solides. Rien d’étonnant dès lors à ce qu’elle se sente particulièrement concernée par le destin de Villars-sur-Glâne au sein du Grand Fribourg. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le projet qui sera voté le 26 septembre ne la convainc pas.  

Vous devez être particulièrement attachée à Villars-sur-Glâne pour n’avoir jamais quitté cet endroit.

Lucie Monney: Oui, son côté convivial me séduit beaucoup. On croise des gens qu’on connaît dans la rue, les enfants jouent ensemble dans les parcs. C’est un bon mélange entre ville et campagne. Tout est à disposition: des bus réguliers, des commerces, l’autoroute est à proximité…

Ce n’est donc pas un hasard si vous êtes très investie dans la vie de votre commune…

En effet, je suis conseillère générale depuis mars. J’entraîne également les juniores féminines du FC Villars-sur-Glâne, tandis que je joue moi-même dans l’équipe de troisième ligue.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Canton

Coup d’arrêt au Grand Fribourg

Consultées ce dimanche, six communes sur neuf refusent la fusion avec la capitale cantonale. Le quota minimal de 50 000 habitants n’est pas atteint. L’assemblée constitutive prendra une décision en novembre