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Grand Fribourg

Une division qui crée le suspense

L’Exécutif et le Législatif villarois sont partagés sur la suite à donner à la fusion du Grand Fribourg

L’avenir du Grand Fribourg se décidera en partie à Villars-sur-Glâne, deuxième commune du périmètre en nombre d’habitants – 12 000.

2 septembre 2021 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Etat des lieux » Le 26 septembre, le résultat du vote d’une commune est spécialement attendu. Celui de Villars-sur-Glâne. L’exécutif souhaite quitter le navire. Il n’a jamais caché son opposition au processus, notamment pour des questions fiscales. En juin dernier, il a cependant été désavoué par le législatif qui préconise de poursuivre les travaux.

Les habitants auront le dernier mot, mais leur vote est d’importance puisque Villars-sur-Glâne est la deuxième commune du périmètre retenu en nombre d’habitants et aussi la troisième du canton de Fribourg.

Lors d’une conférence de presse organisée hier, des représentants de l’exécutif et du législatif ont rappelé leur point de vue. Pour le syndic Bruno Marmier, «la fusion n’est pas une vérité scientifique». Il estime que «structurellement, la taille de Villars-sur-Glâne, avec ses 12 000 habitants, est adéquate pour un fonctionnement efficace». Pour lui, le succès d’un Grand Fribourg ne passe pas forcément par la création d’une seule commune mais peut aussi se concevoir en maintenant plusieurs entités dynamiques. Vice-syndique, Caroline Dénervaud le rejoint. Avec 90 emplois équivalents plein-temps, l’administration dispose des compétences nécessaires, assure-t-elle. «Cette taille, qui est celle d’une PME, garantit une structure légère et des niveaux hiérarchiques réduits». En cas de fusion, elle craint une «administration centralisée pléthorique, avec pour corollaire des doublons et de l’inefficacité».

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