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Canton

Tintinophiles fidèles à la Brocante

Les membres de l’Alpart, association basée à Bulle, continuent de se passionner pour l’œuvre d’Hergé

L'Alpart, association de tintinophiles romands, présente une expo a la Brocante de Bulle Et divers photos d’ambiances Photo Lib / Charly Rappo, Bulle, 27.01.2023Charly Rappo/Charly Rappo / La Liberté

29 janvier 2023 à 21:56

Gruyère » Fidèles au poste, saperlipopette. L’Alpart, l’association des Amis suisses de Tintin, était présente ces trois derniers jours à la Brocante de la Gruyère à Bulle. Une tradition: «La manifestation tombe chaque année à la fin du mois de janvier, en même temps que le Festival de la bande dessinée d’Angoulême, mais nous préférons être ici. Bulle, c’est un nom idéal pour la bande dessinée», sourit Jean Rime (37 ans), président de cette amicale de spécialistes de l’univers d’Hergé. Elle compte environ 300 adhérents, dont 230 sur le territoire helvétique.

Quarante ans tout juste après la mort d’Hergé, force est de constater que le tintinophile moyen visitant le stand de l’Alpart en cette fin de semaine était plutôt masculin. Il arborait le plus souvent des cheveux gris. Un peu plus proche peut-être des 77 ans que des 7 ans, pour reprendre le slogan du défunt journal Tintin. Si on faisait preuve du même sans-gêne que ce casse-pieds de Séraphin Lampion dans Les bijoux de la Castafiore, on lui taperait amicalement dans le dos en le traitant de «vieille branche».

«Nous avons compté 18 000 entrées, ce qui est sans aucun doute aussi bien que les éditions précédentes.»
Marie-Noëlle Pasquier

Le vieillissement des fans est dans l’ordre des choses, reconnaît Jean Rime: «Le temps écoulé depuis le dernier album achevé d’Hergé, Tintin et les Picaros, paru en 1976, est désormais aussi long qu’entre la naissance du héros dans les années 1920 et sa dernière aventure.» Le film de Steven Spielberg, sorti en 2011, a bien relancé l’univers de Tintin, lui redonnant une audience mondiale, les accros du reporter à la houppe ont largement atteint leur majorité. «Tintin est toujours lu par les jeunes mais, soyons juste, les propositions de lectures pour les enfants sont infiniment plus nombreuses qu’à l’époque des premiers albums», fait remarquer Jean Rime.

Tintin est d’ailleurs devenu un objet de brocante comme un autre. On trouvait des centaines de figurines de Tournesol, du capitaine Haddock ou de la Castafiore à vendre sur bon nombre des 250 stands de la manifestation, qui s’est tenue de vendredi à dimanche à Espace Gruyère. Cette première édition organisée depuis la crise du Covid et depuis le décès de son fondateur, Fernand Plumettaz, s’achève sur un succès, se félicitait dimanche Marie-Noëlle Pasquier, directrice d’Espace Gruyère. «Nous avons compté 18 000 entrées, ce qui est sans aucun doute aussi bien que les éditions précédentes, où le comptage était moins systématique.»

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