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Dossier spécial Qatar

Le Mondial chez les fans fribourgeois. «Le FC Bulle me fait beaucoup plus vibrer»

Les fans de l’équipe de Suisse ne se rueront pas tous au Qatar, mais la passion est parfois la plus forte

Doha, la capitale qatarie, n’est pas vraiment une destination de rêve pour les fans de football. Mais chez certains, la passion a été la plus forte.

11 novembre 2022 à 23:20

Equipe de Suisse » Les supporters fribourgeois de la Nati se rendront-ils nombreux dans les stades climatisés du Qatar pour y suivre les exploits du onze de Murat Yakin? Selon un petit coup de sonde auprès des agences de voyages du canton, le pouvoir d’attraction de l’émirat gazier du golfe Persique semble plutôt limité.

«Les gens se précipitent moins que d’habitude. Par rapport notamment à la Coupe du monde au Brésil (en 2014, ndlr), qui avait particulièrement bien marché, la demande n’est pas très forte», résume David Léchot, président du Groupement des agences de voyages fribourgeoises (GAVF). «Les fans de football aiment souvent faire la fête et profitent de leur voyage pour visiter un peu la région. De ces points de vue, le Qatar est un peu moins attractif», diagnostique-t-il. Les prix, élevés, ainsi que les polémiques entourant ce Mondial controversé ont sans doute contribué aussi à cette relative désaffection.

Boris Privet, qui a déjà assisté à de nombreux matches à travers le monde et a notamment vécu toutes les rencontres de la Suisse lors de l’Euro 2016 en France, s’était réservé un mois de vacances pour se rendre au Qatar. «Mais plus l’échéance approchait, plus nous étions découragés d’y aller», explique-t-il en précisant s’être rendu en février 2022 à Dubai, émirat voisin situé de l’autre côté du golfe Persique, et avoir détesté ce pays où «tout est faux».

«Par rapport notamment à la Coupe du monde au Brésil en 2014, la demande n’est pas très forte»
David Léchot

«Pas les yeux fermés»

L’hébergement («dormir dans un bateau MSC croisières pour 190 francs la nuit, non merci»), les règles restrictives imposées aux visiteurs ou encore le manque de culture footballistique sur place ont achevé de le dissuader. «Nous allons partir un mois aux Etats-Unis à la place. Ce sport business ne m’intéresse plus… Le FC Bulle me fait beaucoup plus vibrer», conclut Boris Privet.

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