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Dossier spécial Qatar

En finale du Mondial, deux N° 10 pour une troisième étoile

Coéquipiers au PSG, l’Argentin Messi et le Français Mbappé s’affrontent ce dimanche en finale du Mondial


16 décembre 2022 à 22:50

Football » D’un côté, Lionel Messi, 35 ans, la grâce incarnée, de l’or dans les pieds et sur sa cheminée (il compte 7 Ballons de ce métal, plus que n’importe qui), en mission pour effacer le douloureux souvenir de 2014 et écrire la ligne ultime qui manque à son palmarès.

De l’autre, Kylian Mbappé, une vitesse et une ascension folles, 24 ans mardi prochain, tout l’avenir devant lui mais déjà un statut de champion du monde. Dans leurs yeux marron foncé, desquels ils voient tout plus vite que tout le monde, scintille déjà une troisième étoile, celle qu’ils rêvent d’offrir à leur pays. Alors que se dessine dans le sable de Doha les derniers traits d’une passation de pouvoir actée depuis longtemps, le Qatar aura droit à l’explication finale entre les deux monstres de «son» PSG, que l’émirat arrose sans compter depuis 11 ans maintenant, dimanche dès 16 h.

«Nous avons affronté le PSG au Parc des Princes et perdu 2-1. Messi nous a mis un coup franc, Mbappé le goal de la victoire en fin de match. La classe, tout simplement»
Christophe Moulin

Deux N° 10 avec lesquels Christophe Moulin, adjoint de Lucien Favre à Nice, a fait connaissance le 1er octobre dernier. Il soupire, fataliste: «Nous avons affronté le PSG au Parc des Princes et perdu 2-1. Messi nous a mis un coup franc, Mbappé le goal de la victoire en fin de match. La classe, tout simplement.»

Gardien des Aiglons et du Danemark, nation qui a défié les Bleus en poules, Kasper Schmeichel en a ramassé deux autres du prodige tricolore, auteur de cinq buts depuis le début du Mondial. Soit autant que l’Argentin, virtuellement Soulier d’or, un trophée réservé à la plus fine gâchette de la compétition, puisqu’il compte plus d’assists (3) que le Français (2). Un autre match dans le match.

Réservoir inépuisable

Directement impliquée sur 75% de la production totale de l’Albiceleste au Moyen-Orient, «la Pulga» est au centre du jeu et du projet de Lionel Scaloni (lire ci-dessous). «Je vois mal la France mettre en place un plan anti-Messi avec un marquage individuel qui l’obligerait à sacrifier un milieu de terrain pour le suivre partout. A mon avis, la clé pour les Bleus résidera dans leur capacité à neutraliser les joueurs qui l’alimentent», estime le technicien neuchâtelois, chambré comme il se doit depuis la déroute de l’équipe de Suisse face au Portugal. «Je ne leur ai pas encore rappelé que la Suisse est la seule équipe qui s’est montrée capable d’arrêter la France depuis 2016. Autant garder une cartouche pour la prochaine remarque!»

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