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Elections cantonales du 28 novembre 2021

Sylvie Bonvin-Sansonnens. «Je peux travailler avec tout le monde»

La députée verte et agricultrice Sylvie Bonvin-Sansonnens était arrivée deuxième au premier tour

Sylvie Bonvin-Sansonnens a choisi la buvette du Mont-Gibloux pour diverses raisons dont la bonne réputation des patrons.

24 novembre 2021 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

A table (9/9) » Pour le deuxième tour de l’élection au Conseil d’Etat, La Liberté a invité chaque candidat à aller manger dans un restaurant de son choix. Une rencontre pour parler politique, mais pas seulement.

En avance, Sylvie Bonvin-Sansonnens attend dans la buvette du Mont-Gibloux, à Villarlod, où règne une ambiance montagnarde et chaleureuse. Il y a du monde pour ce midi, toutes les tables sont prises. «C’est la première fois que je viens manger ici, j’ai suivi la réputation des patrons. En tout cas, le thé froid maison aux fruits rouges est délicieux», recommande-t-elle d’un ton enjoué. La dernière fois que la candidate verte est venue dans le village sarinois c’était il y a deux ans, pour prononcer le discours du 1er Août en tant que députée.

Malgré les apparences, le choix de ce lieu n’a pas été fait au hasard. «Depuis ma ferme à Rueyres-les-Prés, on voit bien le Gibloux. Il fait office de baromètre pour les Broyards. On regarde s’il y a de la neige ou pas», explique-t-elle en poursuivant: «Je voulais aussi montrer qu’il faut s’adapter dans la vie. Comme les Ducret, qui tenaient un restaurant réputé à Guin et qui ont rebondi dans un endroit improbable, ici à Villarlod.»

Changer les habitudes

La patronne Rita Ducret vient prendre la commande. Ce sera le menu du jour, accompagné d’un assemblage de rouge du domaine Le Petit Château de la famille Simonet, à Môtier. «Des collègues de Bio Fribourg qui font de la biodynamie», glisse Sylvie Bonvin-Sansonnens avant de poursuivre la discussion. Même si enfant la tout juste quinquagénaire a appris à skier à Sorens, des milliers de Fribourgeois ont fait leur première montée avec les arrache-mitaines de Villarlod. «Cette station de basse altitude devra aussi évoluer et s’adapter aux changements climatiques», rappelle-t-elle. L’agricultrice bio a pour sa part franchi le pas en changeant ses habitudes sur son domaine de 20 ha, hérité de son grand-père Gilbert en 2005. Celle qui prône la diversification des cultures s’est notamment lancée dans la production de lentilles et de pois chiches, des plantes adaptées à la chaleur.

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