Didier Castella. «J’aime provoquer le débat»

Elections » Elu au Conseil d’Etat en 2018, lors d’un scrutin complémentaire suite au départ de la verte Marie Garnier, le libéral-radical Didier Castella a repris la Direction des institutions, de l’agriculture et des forêts (DIAF). Il brigue un nouveau mandat.

Avant votre élection, vous étiez critique sur l’action du gouvernement. Est-ce que votre arrivée a tout changé?

Didier Castella: Je n’étais pas critique, je poussais le gouvernement car j’estimais qu’il devait prendre des positions claires, notamment sur la réforme de la fiscalité des personnes morales ou sur la caisse de pension du personnel de l’Etat. Aujourd’hui, il s’est déterminé sur ces dossiers et il a reçu l’aval du peuple. Je suis arrivé à un moment où les dossiers étaient mûrs pour avancer.

Que pensez-vous avoir apporté au gouvernement?

Une forme d’homogénéité et de collégialité. J’ai toujours estimé qu’un gouvernement doit chercher des compromis, définir une position commune puis défendre unanimement sa décision. J’ai aussi amené avec moi la volonté d’empoigner des thèmes difficiles, de les faire avancer. Nous avons également répondu aux craintes de la gauche en tenant compte des avis minoritaires.