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Scènes

Une pièce pour parler d'amour au féminin

Agathe Fellay et Aurélie Rayroud s’inspirent de voix féministes pour leur première création théâtrale

Des livres suspendus forment le décor de la pièce Effondrement de l’amour (c’est pas si grave finalement), jouée par Aurélie Rayroud, à gauche, et Agathe Fellay. Photo prise en répétition.

22 février 2023 à 15:26

Nuithonie » La conversation dévie sur tout autre chose, se pose sur le langage inclusif – l’évidence avec laquelle le grand public pourrait se l’approprier si les médias s’y mettaient –, avant de revenir sur leur pièce. Les Fribourgeoises Agathe Fellay et Aurélie Rayroud assument de parler d’amour au féminin. Pour elles, il s’agit d’un thème universel, qui s’adresse «à toustes»: «Tout le monde est touché et peut se reconnaître!» Elles seront sur la scène de Nuithonie à partir de mercredi prochain pour jouer Effondrement de l’amour (c’est pas si grave finalement). Les deux comédiennes en font un manifeste, mais ni bruyant, ni pérorant: elles préfèrent le ton de la confidence et la manière invitante pour poser des questions et pourquoi pas ouvrir les esprits à d’autres façons d’envisager les rapports entre les femmes et les hommes.

Effondrement de l’amour est leur première création de professionnelles. Leur collectif, Jour0, fait partie des nouvelles compagnies en résidence cette saison au sein de l’institution fribourgeoise. Agathe Fellay et Aurélie Rayroud ont suivi les cours d’art dramatique du Conservatoire de Fribourg avant de se former chacune de leur côté, à New York pour Agathe Fellay, à l’Ecole Serge Martin de Genève pour Aurélie Rayroud. Puis de se retrouver grâce au festival Week-End prolongé, monté par le Groupe Sauvage.

Partition musicale

C’est là qu’elles ont testé une version courte de cette pièce. Des désillusions personnelles, des ruptures amoureuses leur ont donné envie d’en creuser les raisons, de comprendre comment les relations de couple se définissaient, à quels modèles on tente de se conformer sans s’en rendre compte… Avec cette ambition: parler d’amour, en le libérant du qualificatif de cucul associé à la façon dont les femmes le vivent.

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