Critique Théâtre des Osses. meurtre et énigmes dans un jardin anglais

Critique théâtre » Quelques instants plus tôt, ce n’était qu’un râteau bon marché. Désormais, il zèbre la nuit d’encre tel un éclair. Un éclair jaune fluo, vulgaire et dérisoire, annonciateur pourtant d’une colère tellurique.

Dans ce minuscule jardin anglais, un esprit malade a planté sauvagement l’outil dans le ventre de Wellington, le chien d’une voisine. «Salaud, t’as tué mon chien!» hurle la malheureuse à Christopher, l’ado mutique qui se tient, pétrifié, au pied de la dépouille. L’obscurité des lieux nous dispense des détails les plus sordides, mais la populace accourue en nombre a le souffle coupé par le spectacle morbide.

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Tous lèvent un regard soupçonneux en direction du garçon. L’affaire prend une sale tournure et la police accourt. Apeuré, Chris bouscule un flic et se retrouve derrière les barreaux. Le gamin risque gros! Fort heureusement, l’intervention de son père, un veuf bougon, lui vaut d’être libéré. La conclusion provisoire d’un moment de fièvre qui n’aura pas permis de désigner le coupable du meurtre d’un animal innocent.

Et ça, Christopher ne veut pas s’en accommoder. Raison pour laquelle cet adolescent atteint du syndrome d’Asperger, hyperdoué en mathématiques et en sciences, décide de mener sa propre enquête en s’inspirant de la méthode de Sherlock Holmes, afin d’obtenir une réponse à cette simple question: qui a tué Wellington?

Un événement remuant